Auvergnats de Paris et d’ailleurs, amateurs d’accordéon et de musique traditionnelle, ils sont venus plus de 2 000 pour faire la fête à Sylvie Pullès ! Pari gagnant, Paris gagné Le ton était donné dés la première partie par les groupes folkloriques auvergnats de Paris, dont «Cabrettes et cabrettaïres», la superbe chorale de «La Bourrée de Paris» et la danse des enfants.
Sylvie avait concocté un spectacle, présenté par Pierre Bonte, digne des plus grands moments d’émotion qu’a connus cette salle mythique. Alors que défilaient en fond, sur écran géant, les moments forts de ses 25 ans de carrière, elle a pu faire partager sa joie d’être sur scène à sa famille et ses amis. Sa cousine Anaïs a interprété «Je suis malade» avec sa voix chaude et puissante. Wazoo, reconstitué spécialement à la demande de Sylvie, a fait se lever la salle en chantant «La manivelle». Le directeur de l’Olympia a même eu quelques frayeurs, lorsque Sylvie s’est mise à jouer le «Brise Pied» et que les spectateurs se sont mis à danser comme des fous, y compris ceux des balcons, les faisant trembler sous leurs pieds. Et que dire du service d’ordre qui a vu, médusé, les danseurs de gigue inviter des spectateurs à venir danser sur scène ! Emilio Corfa, le normand, et Jacques Besset, l’aveyronnais de l’Oise, se sont mis au diapason lors de duos avec Sylvie.