Choisir entre partir ou rester au Laos

Publié le 22 juillet 2010 par Bob37

Luang Prabang backpacker hostel

Il est 19 h 30, je vais avec Shampoo dans le camion de l’hôtel pour aller chercher deux clients à l’aéroport international de Luang Prabang. Un petit aéroport fonctionnel, mais pas ultra moderne. On attend une trentaine de minutes et une quinzaine de passagers débarque. C’est un minibus ou un avion? Shampoo offre un transport à des voyageurs qui ne savent pas encore où aller. On retourne vers l’hostel avec 5 clients au lieu des 2 prévues initialement. Bravo Monsieur Shampoo votre hôtel et la preuve qu’avec un peu d’effort, de bons prix, des activités et le sourire on peut réussir a s’attirer des clients qui repartent heureux.

Après ma rencontre avec tiger Trails me confirmant qu’il n’y avait pas de poste ouvert avant au moins deux mois. Je commence à penser à retourner chez moi au Canada pour mieux revenir. Mon compte de banque est dans le rouge, mon passeport est presque plein (il ne me reste que 2 pages vierges) et au Canada c’est l’été et il fait chaud. Bref, tout à présent me pousse à partir. C’est avec un pincement au coeur que je me résigne à abandonner une fois de plus mon projet de résider en permanence en Asie du Sud-est. Un emploi m’attend déjà là-bas au pays et il sera plus facile de travailler avec mon partenaire de façon efficace. Préparer de meilleurs plans d’opération et de communication ma prochaine visite en Asie.

Enfin une bonne nouvelle, Shampoo me propose de travailler avec lui sur la promotion de son hôtel et sa compagnie de trekkings Southeastasiabackpackers.com à mon retour du Canada dans 6 mois. Il ne peut m’offrir une fortune en salaire, mais un endroit pour rester, un visa et un permis de travail ce qui m’éviterait de m’affoler a tous les mois avec les satanés visas.

Parlant d’« overstay » je me rends au petit poste d’immigration pour ajouter 10 jours à mon visa. Ici, on a besoin du grand visa autocollant le premier mois et l’on a le droit de le faire étamper 2 fois pour une durée d’un mois avant de ressortir du pays pour obtenir un nouveau visa officiel. Le poste est minuscule et il est ouvert de 10 à 12 et de 14 heures à 16 heures. Il est un quartier général de police et d’immigration. En y allant avant sa date d’expiration on paie 2 $ par jours au lieu de 10 $ d’amendes par jours alors n’oublier pas de vérifier vos dates d’expiration de visa. Ça vous évitera des problèmes et de jeter votre argent à la poubelle. Un douanier-policier est au comptoir, car à Luang Prabang les policiers et les militaires peuvent cumuler plusieurs titres à la fois. Je lui demande une extension de 10 jours. Il regarde mon passeport et il me dit : « il ne te reste pas beaucoup de place ». Il sort du « Liquid paper », je lui dis : « oh non il reste deux autres pages au début ». C’est peine perdue il s’exécute et change les dates de mon extension de visa précédente en moins de 2. Il me fait voir mon passeport, le travail est bien fait, mais je lui demande : « vous êtes sûr que je n’aurais pas de problème en sortant du pays ». Il m’assure que non. Je me dis que je n’ai pas le choix et que les douaniers de la frontière devraient comprendre, car c’est une étampe du poste spécial de Luang Prabang.

Mon billet d’avion est presque confirmé pour le début juillet. Mon idée est de sortir en Thaïlande pour éviter un « overstay » au Laos de nouveau… visiter Chiang Mai, car je n’ai jamais vu cette ville mythique semble-t-il? Après je prendrai le train vers Bangkok pour la somme de 413 bahts (14 $) ou l’avion pour la modique somme de 1300 bahts (44 $). Je vérifie les hôtels sur hostelworld.com. Un bon moyen pour se dénicher un hôtel pas cher, tout en vérifiant le pourcentage de satisfaction et les critiques des voyageurs qui y ont séjourné.

29 juillet je reçois un email de mon partenaire me confirmant mon billet de retour à partir de Bangkok le 8 juillet a 5 h 40 pour la somme de 1200 $ canadien pour retourner directement a Québec. Le temps passe vite et je dois prévoir mon itinéraire et les couts pour être sûr de ne pas rater mon avion. Déjà près de 30 jours que j’attends ma nouvelle carte ATM. Elle est officiellement perdue quelque part dans les abysses administratifs.