Si des dirigeants politiques doutent encore, ou bien font semblant de douter de la réalité du réchauffement climatiques, ce n’est pas le cas du tout récent prix Nobel de la paix, al Gore qui vient de suggérer aux ministres de l’environnement représentant leurs pays respectifs à la conférence de Bali de conclure un accord sans les Etats-Unis, qu’il qualifie de principal responsable de l’obstruction à tout progrès lors des discussions.
En même temps, la Fédération internationale de la Croix Rouge annonce que le nombre de catastrophes naturelles dans le monde, quelle attribue au réchauffement climatique a progressé d’environ 60 % en dix ans et que cette décennie, de 1998 à 2007 a été, selon les météorologues de l’ONU la plus chaude.
Ce sont des signes qui ne trompent pas et qui devraient mettre à mal les réticences à inclure dans le texte de clôture la ligne directrice préconisée par les experts du Giec préconisant une baisse de 25 à 40 % d’ici 2020 des émissions de gaz à effet de serre.