Un petit film sans prétention mais un joli film qui se savoure tel un bonbon au caramel.
C’est frais, tendre et change des grosses productions américaines ou des drames que produisent en ce moment à la pelle les réalisateurs français.
Alors, certains critiqueront peut-être le côté populiste du film mais que diable! Un peu de douceur ne fait de mal à personne…
Oui, tout se finit bien dans le meilleur du monde ici mais on a droit d’y croire, non?
Depardieu est égal à lui-même – donc, parfait- et Gisèle Casadesus – Margueritte avec deux « t« !- est juste étonnante. On a qu’une envie, protéger ce petit moineau qui a su, malgré les ans (96 ans au compteur!), garder des yeux qui pétillent.
A voir pour passer un joli moment.
Germain, 45 ans, quasi analphabète, vit sa petite vie tranquille entre ses potes de bistrot, sa copine Annette, le parc où il va compter les pigeons et le jardin potager qu’il a planté derrière sa caravane, elle-même installée au fond du jardin de sa mère, avec laquelle les rapports sont très conflictuels. Il n’a pas connu son père, sa mère s’est retrouvée enceinte de lui sans l’avoir voulu, et le lui a bien fait sentir depuis qu’il est petit, à l’école primaire son instituteur l’a vite pris en grippe, il n’a jamais été cultivé, il est resté » en friche « .
Un jour, au parc, il fait la connaissance de Margueritte, une très vieille dame, ancienne chercheuse en agronomie, qui a voyagé dans le monde entier et qui a passé sa vie à lire.
Elle vit seule, à présent, en maison de retraite. Et elle aussi, elle compte les pigeons.
Entre Germain et Margueritte va naître une vraie tendresse, une histoire d’amour » petit-filial « , et un véritable échange…