Pour avoir été élevé par des parents hippies, Michel Houellebecq nourrit dans ses romans une haine tenace à l’égard des apôtres du collectivisme seventies et de ses dégâts supposés sur l’équilibre mental et social de leurs enfants.
Un point de vue que ne partage pas vraiment l’Américaine – et Française d’adoption – Brisa Roché.
Elle qui a grandi dans une communauté hippie au nord de San Francisco. Dans le village d’Arcata où, dit-elle, la vie s’est arrêtée en 1969.
Abreuvée aux mamelles libératrices du rock, du folk et du jazz de ces années-là, elle en retire avec la distance nécessaire d’une chanteuse d’aujourd’hui la musique en mouvement qui traverse ses disques.
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Cette grande fille souvent perchée sur d’improbables platform-shoes, aimant fourrures et boas lorsqu’elle sort en ville, confesse travailler à moitié nue, comme en témoigne la pochette de Takes, l’album de 2007 dont est extrait Whistle.
Le 30 août prochain paraîtra son nouveau disque intitulé All right now, où elle pose cette fois en combinaison de cuir pas hippie pour un sous, plus volontiers Barbarella ou maîtresse SM dans un roman de Houellebecq.
D’ailleurs, Houellebecq publiera une semaine plus tard son très attendu La Carte et le territoire.
Qui sait, alors, si pour la promo il n’apparaîtra pas avec des fleurs dans les cheveux et plein d’amour au fond des yeux ?
Stella.L
Florence and The Machine “You’ve Got The Love”
Zaz “la fée”
Smooth “Another Life”
Gaëtan Roussel “Help myself”
Via Audio “Oh Blah Wee”
Lilly Woods & the Pricks “Down the Drain”
Julian Perreta “Wonder Why”
Cécile Hercule “Si j’étais un garçon”
Brisa Roche “Whisle”
Coconut Records “West Coast”