Au petit matin, j'ai ouvert la porte
Sur le seuil de ton âme,
Tes brisures infâmes
Comme on découvre une nature morte
Puis j'ai caressé le creux de tes mains
Pour figer la pudeur
Et cerner la froideur
De ton coeur en armure de satin
Une larme en suspens sur ton visage
Comme un cri de détresse
Un aveu de tendresse
M'a fait entrevoir un triste présage
Le son de ta voix, étreinte éternelle
Résonne dans ma tête
En écho de tempête
Telle une ritournelle obsessionnelle
Je n'ai pu trouver les mos apaisants
Pour recouvrir les plaies
A jamais éventrées
Et ressusciter tes rêves d'antan