Lors d’un différend, il est important de parler de soi, de son ressenti. Si vous vous recentrez sur vous, vous désarmez votre interlocuteur.
Dés lors votre correspondant n’a plus besoin de se positionner sur la défensive. Si vous verbalisez ce que vous ressentez, vous êtes alors dans une énergie juste, non agressive.
Le dialogue peut alors s’ouvrir et des solutions peuvent être mises en lumière. Le dialogue permet de résoudre bons nombres des conflits.
Evitez d’attribuer un jugement ou une valeur à vos mots. Savoir écouter de façon juste me rappelle ici une parabole de Socrate au sujet des trois tamis.
Ceci peut faire de vous un vrai ami aussi bien pour vous que pour les autres. Voici donc un récit qui est à méditer et surtout à suivre chaque jour lors de nos diverses relations.
Un jour, quelqu'un vint voir Socrate et lui dit : Écoute, Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit. Arrête ! interrompit l'homme sage. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis? Trois tamis ? dit l'autre, rempli d'étonnement.
Oui, mon ami : trois tamis. Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si tout ce que tu veux me raconter est vrai ?
Non, je l'ai entendu raconter et...
Bien. Mais assurément tu l'as fait passer à travers le deuxième tamis. C'est celui de la bonté. Ce que tu veux me raconter, si ce n'est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ?
Hésitant, l'autre répondit : Non, ce n'est pas quelque chose de bon, au contraire...
Utile ? Pas précisément. .
Eh bien ! dit Socrate en souriant, Si ce que tu as à me dire n'est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l'oublier...
Essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s'il est utile de me raconter ce que tu as envie de me dire...
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