Dans le cadre des Concerts d'été du Palais Princier, le Requiem de Verdi a été donné sous la direction du Chef américain d'origine russe Yakov Kreizberg.
Le troisième concert de la saison
L’Orchestre Philharmonique de Monte Carlo, avec à sa tête son directeur artistique et musical Yakov Kreizberg "a fait flamboyer ses glorieux cuivres sans jamais déchirer le tissu orchestral et a dominé la volonté de faire chanter la phalange : la respiration de l’Amen à la fin de la séquence, la sensibilité pleine de compassion dans le Lacrymosa, la vulnérabilité de l’Agnus Dei resteront de grands moments" précise encore l'auteur rajoutant que "la basse Carlo Colombara fut saisissante, sévère comme un mur de sépulcre alors que Piotr Beczala, à l’éclatant Ingemisco, et sans sanglot vériste déplacé, se montra lui d’une belle onctuosité douloureuse dans l’Hostias. Le timbre riche et velouté, d’une froide impassibilité de sibylle dans le Liber Scriptus de la mezzo Sonia Ganassi a entrouvert les portes de l’infini. Enfin, Carmen Giannattasio (remplaçant in extremis l’artiste prévue défaillante) charge de superbe pathos verdien toute la fin du Libera Me, et fit retrouver cette naïveté de l’émotion, spectaculaire et sans fausse pudeur, consubstantielle aux sentiments religieux italiens".
Le Chef américano-russe avait invité le Chœur Philharmonique Tchèque de Brno à la hauteur de l'œuvre.
* L'article a été publié dans Arts et Spectacles
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