(…) Les mêmes personnes qui n'ont eu aucun problème pour dépenser des centaines de milliards de dollars en réduction d'impôts pour les Américains les plus riches, disent maintenant que nous ne devrions pas offrir une aide aux Américains de la classe moyenne" a déclaré Barack Obama lors d'un discours depuis la Maison-Blanche.
1 560 milliards de dollars de déficit en 2010 Pour redorer son blason (seulement 40 % des Américains sont favorables à sa politique économique), le président des Etats-Unis s’est lancé dans une campagne, intitulée Recovery Act, pour vanter les mérites de Recovery Act, son plan de relance fiscale inauguré en février 2008. D’une valeur de 787 milliards de dollars, ce plan aura permis de soutenir la croissance américaine (entre 3 et3,5 % de croissance du Produit Intérieur Brut en 2010 selon la Réserve fédérale) et de sauver, selon le gouvernement, entre 2,5 et 3,6 millions d’emplois.
Pourtant, la mesure reste impopulaire. L’explosion du déficit américain, il devrait atteindre 1 560 milliards de dollars en 2010, inquiète la population. Il dépasserait ainsi le précédent record de 2009, 1 400 milliards de dollars de déficit. Pour communiquer sur sa volonté de changement, Barack Obama vient de nommer La Maison-Blanche a choisi comme nouveau directeur du budget, Jacob Lew . Il avait déjà occupé ce poste sous Clinton.
Obama : ange ou démon ? Autant dire que le financement des 34 milliards de dollars pour payer la prolongation rétroactive du paiement des allocations de chômage jusqu'au 30 novembre fait débat. Deux millions d'Américains ont perdu leurs droits à l'assurance-chômage ces dernières semaines et sept millions sont sans emploi depuis plus de six mois. Les Républicains souhaitent puiser dans des fonds non utilisés du plan de relance de l'économie adopté en février 2009.