« Une année très riche en festivités avec les huit concerts du festival FnacIndétendances, le plateau d'artistes du théâtre du Point-Virgule, les leçons d’Ukulélé et de danses de tous styles, et bien d'autres surprises ... »
Il s’agit d’une manifestation gratuite et accessible aux Parisiens qui n’ont pas la chance de partir en vacances ou qui veulent s’offrir une oasis de détente dans leur quotidien.Et à côté de tout ça, des parisiens qui râlent car les quais sont fermés. Il faut emprunter le périphérique pour se rendre au travail. Périphérique qui en temps normal est très chargé. Du coup au lieu de mettre 40 minutes, on va mettre 2H…Et ça s’énerve dans sa voiture, et ça klaxonne et ça râle…C’est ça aussi Paris !
Ce film n’est autre que l’adaptation de la deuxième graphic novel de Posy Simmonds. Cette BD a été inspirée par Loin de la foule déchaînée, de Thomas Hardy dont son héroïne Barbara utilisait ses atouts personnels pour une ascension sociale rapide. La Tamara de Frears est une bimbo des années 2000, en recherche d’amour et de considération. Sauf qu’elle ne s’oriente pas forcément vers les bonnes personnes. Même si Frears nous avait charmé avec l’admirable adaptation des Liaisons Dangereuses, il avait aussi échoué avec "Chéri". Alors en arrivant dans la salle, nous ne savions pas à quoi nous attendre. Et finalement, nous ne sommes pas trop déçus car le scénario nous charme, l’absurdité de certaines situations nous fait rire et les acteurs nous immobilisent sur la chaise avec leurs jeux.Je ne vais pas parler de la délicieuse Gemma Arterton car dans ce film son rôle est assez réducteur. Nous avons pu la voir dans d’autres rôles plus intéressants que celui-là. Je vais plutôt parler de cette communauté d’acteurs formidables qui rendent ce village si « charmant ». Roger Allam, joue ici le rôle d’un écrivain bobo ayant déjà gagné un certain nombre de récompenses littéraires et qui a transformé sa maison en « résidence d’auteurs ». Il est adultère, sarcastique et minable et pourtant il nous fait tellement rire. Jessica Barden et Charlotte Christie, deux jeunes collégiennes du village, sont véritablement attachantes par leur manière de vivre dans ce bled perdu. Quand elles parlent de leurs aspirations et l’amour pour leur idole elles nous donnent envie d’avoir de nouveau leur âge. Dominic Copper est extrêmement décalé dans sa manière d’aborder son personnage loufoque. L’image est très soignée, et la mise en scène parfois très décalée. Prenez comme exemple la scène du premier baiser entre Tamara et Ben Sergeant : 2 personnages et des ustensiles de cuisine pour faire de la musique. Un son aussi intéressant qu’une casserole. Pourtant cette scène traduit très bien le manque de profondeur de ces 2 personnages.