Encore et toujours pour surfer sur le titre de ce texte, je me suis fait aller les guiboles sur le pédalier de ma bécane. Ça fait grand bien à toutes les parties de mon corps, sauf le bedon. Il est ma tare et mon déshonneur. Je fais plein d’exercices et il ne bouge pas. Pas de rétrécissement ni d’amenuisement; il trône toujours fièrement au-dessus de ma ceinture. Il m’énerve. De profil, on ne voit que lui. Pourtant Marlène l’appelle son petit pois.
Il est le seul bourrelet de mon corps, proéminence détestable et permanente.
Afin de m’en départir, mon médecin me recommande de couper dans la bière, le vin, les croustilles et les desserts. Aussi bien couper dans la vie…
Tout bien réfléchit, une p’tite bière à la main par trente degrés, il n’est pas si pire ce bedon, n’étant même pas encore bedaine.
Ah oui, j’oubliais. La randonnée à vélo s’est bien déroulée. Mis à part ce vent violent de face qui me ralentissait au retour, ce fût agréable et exténuant.
Sur la piste cyclable, il y a plein de sauterelles. Avec mon talent plutôt restreint, j’ai réussi à en écraser que deux.
Lo x