Le PDG du Hudson Institute, Ken Weinstein, raconte sur la version française de son blog sa récente rencontre avec les lauréats de la Bourse Tocqueville :
Pour la huitième année consécutive, les boursiers Tocqueville sont passés par l’Hudson Institute. Ce programme, dirigé par l’estimable Alexandre Pesey et financé par Contribuables associés, permet à un groupe de jeunes Français, engagés en politique ou au sein d’associations, de se rendre à Washington afin d’étudier les idées et méthodes des think tanks et groupes de pression favorables au libre marché.
Des programmes comme la Bourse (et comme, par ailleurs, le travail excellent que la Fondation Atlas mène autour du globe), revêtent une importance particulière, dans le sens où ces efforts vont aboutir à former en France un cadre de personnes favorables au libre marché et à la liberté individuelle.
De mon côté, j’ai pu mesurer l’état d’esprit de jeunes Français sur la situation dans l’Hexagone. Avant la création de la bourse et d’initiatives semblables, ces « dissidents intellectuels » semblaient beaucoup plus isolés qu’ils ne le sont aujourdhui. Les blogs de droite en France trouvent une audience qui augmente de jour en jour contre « l’establishment centralisé » en France, en donnant un écho plus large à des arguments souvent inconcevables dans les media francais, qui ne font souvent que reprendre la pensée unique.
John Fonte, directeur du centre pour une culture américaine commune, et Diana Furchtgott-Roth, directeur du centre pour la politique de l’emploi, ont ensuite pris le relais. John a ainsi livré les grandes lignes de son ouvrage à paraître sur le défi que pose la gouvernance mondiale à la souveraineté nationale et Diana a exposé ses vues sur la politique économique de Barack Obama.