Le chien des Baskerville de Conan Doyle.
Titre original : The hound of the Baskervilles
Traduction de Bernard Tourville
Editions Robert Laffont, 254 pages
Résumé :
Depuis plusieurs générations, une malédiction pèse sur la famille Baskerville. Ses membres décèdent les uns après les autres de mort violente et mystérieuse. La légende en attribue la cause à un chien diabolique, créature surnaturelle qui vengerait le meurtre d'une servante commis plus d'un siècle auparavant par Hugo Baskerville.
La dernière victime en date est Sir Charles Baskerville, philanthrope qui vivait de manière assez retirée en compagnie de quelques domestiques à Baskerville Hall. Sir Charles a été retrouvé dans une allée de son jardin, décédé manifestement à la suite d'une fuite éperdue, le visage déformé par la terreur. Son médecin et ami le docteur Mortimer, appelé sur les lieux, a remarqué à quelque distance du corps les empreintes d'un chien gigantesque.
Le docteur Mortimer souhaite engager Sherlock Holmes et son fidèle assistant le docteur Watson, pour enquêter sur la mort de Sir Charles et assurer la protection de Sir Henry, dernier héritier des Baskerville.
Ce que j'en ai pensé :
Je me suis replongée avec délices dans cette aventure que j'ai déjà lues plusieurs fois. Mon exemplaire est d'ailleurs une véritable relique, à la couverture fatiguée et aux pages jaunies. Je n'ai évidemment pas eu le plaisir de la découverte, mais j'ai à nouveau apprécié la qualité de l'intrigue. Le narrateur, qui n'est autre que le docteur Watson, nous livre son témoignage, en tant qu'assistant du détective. Nous suivons ainsi la progression de l'enquête ... ou bien nous sommes, avec le narrateur, habilement égarés vers de fausses pistes. Les rapports entre Sherlock Holmes et le docteur Watson, ce dernier servant de faire valoir au génial enquêteur qui ne doute à aucune moment de ses capacités, peuvent de temps en temps agacer quand on n'apprécie pas particulièrement l'arrogance.
Tout au long de l'histoire se déploie une ambiance mystérieuse et inquiétante. Beauté sauvage et inhospitalière de la lande, sinistres et perfides marécages de Grimpen, habitants aussi âpres et tourmentés que la nature qui les environne, climat pluvieux contribuent à donner une atmosphère puissante à ce roman.
Le chien des Baskerville est paru pour la première fois en 1901 dans le Stand Magazine.