4ème de couv' :
Christine est belle, racée, séduisante. Elle aime les sensations fortes, les virées nocturnes et le rock'n'roll des années héroïques. Depuis qu'elle connaît Arnie, elle est amoureuse.
Signe particulier : Christine est une Plymouth "Fury", sortie en 1958 des ateliers automobiles de Detroit.
Une seule rivale en travers de sa route : Leigh, la petite amie d'Arnie...
Ce roman légendaire de Stephen King, rythmé par la musique de Chuck Berry et de
Janis Joplin, a déjà pris place parmi les classiques de l'épouvante.
Mon avis :
409 pages.
Roman publié en 1983.
Que dire de ce roman ? Quand je me suis enfin décidé à tourner la couverture de ce livre, j'étais très
impatient à l'idée de me frotter à Christine, la terrible Christine du film de John Carpenter, espèce de bolide monstrueux qui hantait mes nuits lors de mon enfance. Je crois, à ce propos,
que je reverrai ce film avec grand plaisir.
S'agissant du livre, je serai un peu plus mesuré. Certes, l'on retrouve les ingrédients qui assurent le succès de Stephen King et démontrent une fois de plus son immense talent. Disons qu'une fois n'est pas coutume, je n'ai pas trop adhéré au sujet. Je ne peux malheureusement pas trop justifier cette impression mi-figue mi-raisin sans trop en dévoiler sur l'issue du duel qui oppose Christine à Dennis, l'ami d'Arnie.
Arnie Cunningham est un adolescent de 17 ans, un type sans histoire, tellement insignifiant qu'il subit régulièrement les accès d'humeur de ses camarades. Tout cela change lorsqu'il jette son dévolu sur une Plymouth Fury à l'abandon, qui deviendra sa première voiture. Roland D. LeBay, le propriétaire de Christine, vouait un culte hors du commun pour sa voiture et c'est la mort dans l'âme qu'il consentit finalement à s'en séparer. Le très étrange personnage meurt rapidement après la vente... mais son esprit continue à habiter la voiture.
Au contact de cette présence hypnotique, Arnie va gagner en assurance et au fil des semaines, va entrer en conflit avec ses proches qui ne le reconnaissent plus. Christine, amoureuse de son nouveau propriétaire, va éliminer ceux qui se dressent en travers de son chemin. Arnie n'est plus du tout le même, Dennis, son plus fidèle ami, croit même apercevoir à travers ses traits le visage dur et émacié de LeBay.
Arnie est-il définitivement perdu, à la solde d'un défunt qui contrôle son esprit par l'intermédiaire d'une voiture, renaissant de ses cendres à chaque fois qu'elle sévit dans la région ? Que va-t-il advenir de Leigh, la brève compagne d'Arnie ? Dennis, handicapé par une vilaine blessure à la jambe peut-il s'opposer à une fin inéluctable ?
Vous ne le saurez, délicats lecteurs, qu'en parcourant les pages de Christine. Mais prenez garde, n'ouvrez jamais la portière de la Plymouth, sinon il sera trop tard...
En résumé, un thriller de bonne facture qui est devenu un classique de l'épouvante. Néanmoins, l'intrigue ne m'a pas vraiment bouleversé. Comme souvent, ce n'est qu'un avis personnel qui ne doit sûrement pas vous inviter à passer votre chemin. Mystix et Dup, par exemple, ont adoré.
Tentez votre chance auprès de ces lecteurs pour récolter leurs avis : Emily, Christophe Pierre. Vanou, pour
sa part, a succombé aux sirènes de l'audiobook.
Ma note : 3 / 5 (au-dessus de la moyenne, quoi !)
Ce livre a été lu (finalement !) dans le cadre d'une lecture commune avec Mystix et Dup.
Je profiterai d'ailleurs ici pour m'excuser auprès d'eux de mon retard coupable !
Christine est le vingt-cinquième livre lu depuis le début de l'année et le sixième dans le cadre du challenge STEPHEN KING, organisé par Neph.