Bireli Lagrène ne peut être réduit à un guitariste manouche et Philip Catherine (qui a suivi Chet Baker dans ses dernières aventures musicales avant l'autoroute) n'est pas que belge et guitariste. Ils participent à ce que le jazz européen a à offrir de plus audacieux tout en restant classiques (le paradoxe est un des plaisirs du jazz).
La série (un peu courte) des posts dédiés au jazz en guitare s'arrête là. Je sais qu'elle ne mérite que des critiques (où sont les autres ? Mike Stern, Marc Ribot, John Scofield, Al di Meola, Barney Kessel, Paco de Lucia, John Mc Laughlin, Kenny Burrell etc. etc. etc. ? Je sais qu'elle aura surtout convaincu les convaincus, mais que dire ? J'y reviendrais bien en août avec une autre série. Quant au reste, si une seule personne a, grâce à ces audios ou vidéos, découvert une parcelle de la beauté de cette musique, je la remercie pour cette démarche courageuse. Oui, aller vers le jazz n'est pas si facile, les choix n'y sont pas si binaires. Mais le plaisir, au bout, est infini.