mardi 20 juillet 2010
MONSIEUR IBRAHIM ET LES FLEURS DU CORAN
Résumé :
Moïse, «Momo», est un petit garçon de 12 ans qui s’ennuie à l’école et à la maison, auprès de son père, un avocat juif neurasthénique. Mais dans la rue Bleue où il habite, il y a des dames peu farouches qui ont bien des bontés pour lui, et surtout Monsieur Ibrahim, l’épicier arabe du quartier, musulman ,soufi exactement, originaire d’un Orient Lointain. Or, M. Ibrahim semble connaître les secrets du bonheur et du sourire dont Momo fait vite son profit. Et quand son triste père l’abandonne pour aller se jeter sous un train, M. Ibrahim adopte un Momo enchanté de devenir son fils. Ensemble, ils fermeront boutique, achèteront une automobile et s’en iront vers le pays natal du vieil homme, celui des derviches tourneurs qui savent tout de la contemplation, du coran, de ses fleurs et de la poésie du monde...
Mon avis :
Pimprenelle nous a proposé de découvrir ce mois-ci Eric Emmanuel Schmitt. Au premier abord ce nom ne me disait pas grand chose. Je me suis donc inscrite.
Après quelques recherches sur sa bibliographie, un titre m’a interpellée : Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran. Je me suis souvenue d’un film que j’avais visionné il y a quelques temps. Et là tout me revient : l’adaptation cinématographique est réalisée par François Dupeyron, et dans les rôles principaux nous trouvons Omar Sharif et Pierre Boulanger.
Donc c’est tout naturellement que j’ai lu ce court récit de Eric-Emmanuel Schmitt. 84 pages, ça se lit bien vite !
Ce fut une touchante redécouverte de ce récit philosophique.
Comment ne pas être émue par “Momo”, ce petit parisien juif abandonné à la naissance par sa mère et délaissé au quotidien par son père. Chaque jour il se rend chez l’épicier arabe du quartier de la rue Bleue, chez Monsieur Ibrahim. De cette rencontre entre ce vieux monsieur et cet enfant, va naître une amitié exceptionnelle.
Le récit est fait par un “Momo” adulte qui se remémore ses souvenirs d’enfance dans les années 60 et sa rencontre avec l’homme qui changea sa vie.
Cette histoire pleine de charme nous entraîne dans un tourbillon d’émotions, on passe facilement du rire aux larmes, car toute la légèreté des dialogues entre “Momo” et les différents personnages qu’il rencontre, nous amènent à la réflexion sur la tolérance, sur l’amitié, sur l’enfance…Les mots nous atteignent droit au cœur.
Ce petit roman est le deuxième volet du Cycle de l’invisible (aux côtés de Milarepa et Oscar et la dame rose ).
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