Un des piliers du développement durable est la gouvernance. Cela nous oblige à repenser l’organisation du projet en interrogeant les relations entre élus, techniciens et autres spécialités. Des compétences multiples offrent aux projets une épaisseur de pensée qu’il s’agit d’organiser dans une institution de pilotage et des groupes de travail.
La participation de la population est reconnue mais il reste encore beaucoup à faire pour que les projets se fondent sur le substrat social coexistant au site. Trop souvent, les programmes sont plaqués et on s’étonne des difficultés à y faire naître une vie sociale.
Il faut cesser la disjonction entre investissement et fonctionnement : un nouveau morceau de ville est censé fonctionné tout seul ? Non, seule une gestion urbaine de proximité permet de tenir en haleine le temps long. On se met effectivement à rêver de stratégies urbaines qui engloberaient la conception du projet, sa concertation et sa gestion dans un seul et même élan.
en réponse à http://www.lemoniteur.fr/133-amenagement/article/point-de-vue/710908-du-projet-urbain-a-la-strategie-urbaine