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The Who – Baba O’Riley

Publié le 14 juin 2010 par Guilman

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Autant le dire tout de suite, c’est extrêmement énervant d’entendre Baba O’Riley ou Won’t Get Fooled Again (deux titres de l’album Who’s Next des Who – 1971) utilisés à mauvais escient  comme génériques télé pour feuilletons américains présentant une bande de flics scientifiques résolvant des affaires impossibles, menée par un rouquin bossu à lunettes de soleil qui aime poser ses mains sur les hanches. Phrase très longue mais qui en dit long. En même temps je dis merci à cette série merdique et à son matraquage musicale car c’est elle qui m’a permis de découvrir Baba O’Riley.

Pour ceux qui auraient loupé le coche, les Who font partie de ces groupes britanniques mythiques ayant contribué à l’explosion du rock’n'roll tel qu’on le connaît à l’heure actuelle. Créé en 1964, le groupe a connu plusieurs formations mais la plus stable et la plus durable reste celle de l’enregistrement de leurs deux albums cultes, Tommy (double album concept) et Who’s Next, avec Roger Daltrey (chant), Pete Townshend (guitare), John Entwistle (basse) et Keith Moon (batteur). S’ajoutent également (uniquement pour l’enregistrement de Who’s Next) Nicky Hopkins au piano et Dave Arbus au violon. Précurseur du mouvement punk, le groupe que l’on catégorisait à l’époque « maximum R&B » (???) s’est illustré comme l’un des pionniers en matière de rock artistique avec leurs opéras rock, et rivalisait avec l’un des mastodontes de la musique électrifiée, Led Zeppelin, avec des titres comme Behind Blue Eyes, My Generation ou Substitute.

Durant les douze premières années de leur carrière discographique, de 1965 à 1978, ils ont sorti neuf albums et près d’une quinzaine de singles originaux, jusqu’à la mort du batteur Keith Moon. Who’s Next, huitième opus de l’aventure Who première génération, fait figure de monument imposant laissé sur la grande route du rock. Un album de référence, l’un de ceux sur lequel on se retourne toujours empli de respect et d’admiration.

Baba O’Riley est l’une des bornes référentielles de l’album. Energique et imaginatif, ce titre dégage une réelle puissance et un son jusqu’alors peu ou pas entendu. Je veux bien sur parler des éblouissantes interventions de Dave Arbus au violon. Très peu de groupes estampillés rock’n'roll utilisaient le violon comme colonne vertébrale à ma connaissance, sauf Mahavishnu Orchestra au tout début des années 70 avec le génial Jerry Goodman.

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  • Kitty Daisy & Lewis – Going Up The Country
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