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Suite des souvenirs que j'ai rapporté de ma visite de la charmante petite ville de Ronda.
Voici le célèbre "Pont neuf", qui est devenu le symbole de la ville. C'est à partir de la création de ce pont, au 18e siècle, que les éléments romantiques de Ronda commencent à être relatés par certains voyageurs. La ville devient alors associée à une image romantique mélangeant banditisme et tauromachie. Il n'est pas difficile de comprendre, même aujourd'hui, que la situation géographique de la ville, traversée par ce pont spectaculaire, laissait déjà une image saisissante dans l'esprit des vagabonds de cette époque.
Une partie de la vieille ville blanche, avec le petit minaret San Sebastian, qui date du 14e siècle.
Quelques couleurs viennent ici et là distraire le voyageur des maisons toute blanches. Une arche fait un travail similaire et attire l'oeil du photographe amateur.
Les rues de la vielle vieille de Ronda sont étrangement calmes malgré un bon afflux touristique. Mais on dirait que la plupart des visiteurs se concentrent sur un circuit pré-établi et quelques attraits soulignés par le bureau touristiques comme des incontournables. Pour ma part, j'ai préféré erré dans les charmantes rues étroites de la vieille cité médiévale que de passer quelques heures dans quelque musée, aussi intéressant soit-il.
L'église Ste-Cécile. J'y ai pris un moment pour payer mes respects à ma grand-mère Morin, qui était aussi ma marraine, Cécile. C'était l'église d'un ancien couvent et qui date du 18e siècle.
Autre petite rue tranquille de la vieille ville de Ronda.
Toujours dans la vieille ville, certaines maisons ont des allures quasi troglodyte, non? Ce petit passage était fort charmant avec ses plantes en pot ici et là.
La vision la plus étonnante de la région que ce Pont neuf impressionnant, qui permet de passer sans efforts de la ville nouvelle à la vieille ville de Ronda.
Et ma foi, si vous êtes assez fou pour redescendre une troisième fois (après une première fois au Pont Vieux et une seconde dans les galeries de la mine d'eau), vous pouvez prendre un sentier et des escaliers menant le long des anciennes murailles musulmanes à la Porte du Vent... d'où vous serez récompensé par cette vue du Pont neuf.
La chaleur intense, et la longue marche qui mène à cette vue dramatique de l'embouchure du Guadalevin et du Pont neuf de Ronda expliquent peut-être pourquoi dans l'heure que j'ai passé dans ce secteur extérieur de la ville, je n'ai vu que trois autres visiteurs (un couple et un voyageur en solo). Dans les attraits touristiques en haut, il y avait pourtant des centaines de touristes... Je ne comprends pas vraiment, pourquoi ils se sont privés de la beauté de ce spectacle inoubliable - à part les quelques-uns qui n'auraient pas survécu à une troisième remontée - mais c'est là la plus grande différence entre le voyageur indépendant et le voyageur... dépendant, j'imagine.
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*Que Ronda dos? Hum, autre jeu de mot multiculturel, celui-là encore pire que le premier, et à deux niveaux. Un poco patetico de ma part, mais une fois de plus, je n'ai pas pu résister.