Dans cette lettre, Manuel Valls se dit "prêt à incarner une gauche populaire et moderne et à figurer une nouvelle génération lucide et optimiste". Selon lui, "l'échec de Nicolas Sarkozy, candidat
proclamé de la rupture, a provoqué un profond désarroi. Sa volonté fébrile de tout maîtriser seul a dégénéré en bougisme et sombré dans l'impuissance (...). La multiplication des "affaires" au
sommet de l'État creuse un dangereux fossé entre nos concitoyens et leurs représentants."
Pour se présenter aux primaires de la gauche, les candidats doivent recueillir les parrainages de 5 % des parlementaires socialistes (17 parrainages) ou de 5 % des membres titulaires du conseil
national (16 parrainages), issus d'au moins dix départements et quatre régions, ou de 5 % des maires socialistes des villes de plus de 10.000 habitants (16 parrainages issus d'au moins quatre
régions).
Souce : Le Point
Pour moi, je ne pense pas que la candidature de Manuel Valls soit une bonne chose. Même lorsqu’il était un soutiens inconditionnel de Ségolène Royal, il préféré toujours employer le terme « je » à celui du « nous ».
De plus ses derniers mois il n’a pas arrêté de vouloir déterrer une hache de guerre entre Martine Aubry et Ségolène Royal.
Alors que de son coté Ségolène Royal a souhaité faire savoir qu’elle était prête à mettre de coté ses ambitions présidentielles pour faire gagner la gauche en 2012, Manuel Valls devrait
en prendre de la graine.