Il fait donc abstraction des deux bouzasses sorties entretemps que sont les opportunistes Alien vs Predator (2003) et Aliens vs Predator (2007) et heureusement. Avec ce nouvel opus, on revient aux fondamentaux du mythe avec une guérilla dans une jungle hostile. Le film joue sur plus sur le suspense psychologique que sur les combats et les effets spéciaux à tout prix. Les acteurs qui composent ce groupe de mercenaires armés jusqu'aux dents pas du tout prêts à en découdre avec les Predators sont de vraies gueules comme Laurence Morpheus Fishburne, Alice Braga la latino de l'histoire, Topher Grace que l'on avait senti venir depuis longtemps, Danny Trejo habitué des films de Rodrguez et surtout Adrian Brody qui prouve qu'il sait vraiment tout jouer après avoir incarné Chopin sans vraiment interpréter les Etudes évidemment, et combattu King Kong. L'histoire tient la route et se laisse suivre mais le spectateur reste tout de même sur sa faim car à l'instar de la saga Alien où chaque épisode avait une identité propre en explorant chaque fois un nouveau point de vue, cet épisode ressemble à une resucée du premier actualisé en version 2010. Au final, un bon divertissement à voir en grand écran, d'ailleurs c'était le seul Predator que j'ai vu en salles hormis les bouzes intergalactiques des AVP.
"Predators" de Nimrod Antal avec Adrian Brody, Alice Braga, Topher Grace et Laurence Fishburne