« Depuis vingt ans maintenant, le festival a tenu son pari : rechercher avant tout la mixité, le croisement des cultures et des êtres, la conciliation de l’avant-garde et du populaire, avec une programmation où le monumental peut côtoyer le délicat, où de jeunes compagnies atypiques figurent au même titre que des artistes consacrés, où on peut jouer dans un musée comme dans un jardin de banlieue, dans des ors comme dans des usines. »« Bouleversement aussi en matière de programmationartistique, avec un éclectisme fait d’équilibres soigneux, d’antagonismes réfléchis, de complémentarités. Des choix parfois intrépides et souvent précurseurs : faire entrer, dès 1992, les musiques tsiganes à l’opéra Garnier, puis l’année suivante, l’Afrique, avec un opéra de Youssou N’Dour, composé spécialement pour l’occasion. Imaginer un cinéma en plein air à la Villette, proposer des concerts classiques gratuits et à ciel ouvert pour y faire entendre de grandes œuvres du patrimoine, hors des modes et des conventions. »
Bon Festival à tous ceux qui passent leur été sur Paris !
Ce qui nous marque, dès le début est l’amour que Amalric porte à ses personnages. Il est fasciné par ses filles aux superbes rondeurs. Et à l’écran, ça se voit. Côté acteur, ils sont tous véritablement très bons. Les filles arrivent à nous transmettre toutes leurs émotions. Et Almaric met beaucoup de lui-même dans ce personnage de producteur fauché et mal dans sa peau. Déjà son nom n’est autre que celui de sa mère : Zand. Il ne voulait pas jouer ce rôle au départ. Mais peu à peu, il s’est rendu compte qu’il avait envie d’incarner ce personnage. La mise en scène méritait d’avoir le prix à Cannes car elle est très soignée : décors, lumières costumes et le cadre. L’image est presque une suite de photographies de moments volés. Les scènes du show sont sublimissimes mais trop courtes.Malheureusement, on s’ennuie. Le scénario n’est pas assez travaillé et ça manque de profondeur parfois. Surtout à la fin où l’histoire s’étouffe. Je m’attendais à une histoire de groupe, or parmi les filles seul un seul personnage est approfondi. Cette histoire est moins un film sur des strip-teaseuses burlesques américaines que le portrait d'un homme paumé. Or on s’attendait à un film sur ces sublimes filles qui nous charment à chaque plan.Une scène que j’ai aimée ? D’une manière générale les scènes de show. Les filles sont extraordinaires. Elles m’ont donné envie de les voir en vrai.En conclusion, allez voir ce film. Même si vous sortez un peu déçus, ça vaut le coup de voir ces filles.