Genre: les Dieux ne sont plus ce qu'ils étaient.
Durée:1h35.
Année: 2000.
L'histoire: Espagne, 1519. Après avoir arnaqué des marins, Miguel et Tulio, 2 baratineurs hors la loi, embarquent malencontreusement dans le bateau du général Cortes. Grâce au cheval Altivo, ils réussissent à s'échapper et après une traversée du désert, ils finissent à Eldorado...
La critique de Borat
Après le succès du Prince d'Egypte, les studio Dreamworks produisent La route d'Eldorado du français Eric Bergeron (dont son Monstre à Paris a du mal à se faire) et Will Finn, en 2000.
En VO, on retrouve Kevin Kline, Kenneth Branagh, Rosie Perez, Armand Assante, Edward James Olmos et Jim Cummings. Pour une fois, on se retrouve avec un doublage assez bien trouvé, avec Antoine de Caunes, José Garcia (le duo mythique, qui se retrouve des années après Nulle part ailleurs), Victoria Abril, Jacques Frantz, Richard Darbois et Feodor Atkine. Un métrage un peu oublié.
Ce film d'animation est certainement mon préféré du studio. On ressent un certain amusement dans les (més)aventures de nos 2 cocos.
Deux escrocs de bas étages, se faisant avoir à chaque fois (voir la traversée du désert en plein Atlantique, particulièrement délirante), se font passer pour des Dieux face à des indigènes.
Leur but? Prendre le plus d'or possible. Mais Miguel va commencer à se plaire à Eldorado, ce qui n'est pas trop le cas de Tulio, pressé de se faire un max de fric et revenir en Espagne avec Chel, une des autochtones qui lui tape à l'oeil.
Difficile aussi de se faire passer pour un Dieu. Un volcan qui explose comme par hasard, tricherie, magouilles... tout y passe. Sauf que le pot aux roses finira par être découvert par le sorcier du coin. Conscient du mensonge des trublions et humilié par une déclaration de Miguel, il va utiliser la magie noire pour les affronter. Sauf que nos "Dieux" vont survivre à son assaut.
Le duo de Caunes et Garcia fait des étincelles et sont un atout suplémentaire à ce film d'aventure le plus souvent amusant.
Victoria Abril donne du glamour à tout cela. L'animation mélange habilement traditionnel et images de synthèse, sans jamais faire dans la surenchère.
La dernière demie heure est assez exaltante et spectaculaire; et finalement nos héros deviennent un peu plus honnêtes. Les décors de la jungle à l'océan, en passant par la fameuse Eldorado, sont magnifiques. La musique de Hans Zimmer est mémorable et les chansons d'Elton John et Tim Rice sont pas mal.
Un très bon film d'animation, alliant humour et aventure.
Note:18/20