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où c'qu'il est le temps ?

Publié le 18 juillet 2010 par Desfraises



Excellent court métrage de l'anglais Johnny Kelly, Procrastination est le montage très serré de tout un tas de bonnes raisons qui empêchent tout un chacun de se mettre sérieusement à ce qu'il a à faire. Explication: la procrastination désigne la tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions, qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non.

Attention ! Billet superficiel et léger, autant dire inutile. Un petit passage pour vous dire, fidèles lecteurs, épars durant la période estivale où il est de bon ton d'aller polluer plages et versants montagnards de ses voisins, vous dire que les brouillons débordent de mes tiroirs, que je cours après le temps. J'ai beau fustiger l'époque où l'hyperactivité est reine et l'immédiateté piètre conseillère, je me vautre dans ces travers. Faut-il gagner sa vie et passer à côté ? Provisoirement, oui. J'ai beau consulter ma montre, le temps ne s'arrête pas pour autant. Je procrastine un peu. Mais pas que. Infiniment moins qu'avant. Ce billet n'est pas une plainte même s'il y ressemble fort. J'ai horreur des gens qui se plaignent sans véritable raison ou souffrance. Je prends le temps comme il vient (même s'il part en sucette), qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il canicule. Peu me chaut qu'il y ait quelques centaines de couillons pour s'en plaindre sur les routes du Tour de France. Personne n'oblige les cyclistes à frotter leur roues sur le bitume ou les spectateurs à ramasser les cochonneries que la caravane vomit sur les routes de nos campagnes. Parler de la canicule sur le Tour de France, c'est un sujet digne de Jean-Pierre Pernault. Il le fait avec talent, et je lui laisse son talent d'endormeur public numéro 1. Ce Tour de France est un vaste plan communication dédié à la publicité. Une brochette de marques à toutes les sauces, matin, midi et soir, radio, télé, presse. Et puis les coureurs courent, téléguidés. Vous n'ignorez pas qu'ils chaussent une oreillette, qu'un chef, le nez rivé à l'écran de télévision dicte des « pédale », « freine », « fonce » ? Où est le sport dans tout ça ? Mon Dieu, me voici à pratiquer le sport national, la rouspétance. Il est temps que je mette un terme à ce billet avant qu'il ne tourne à l'aigre. Encore cet Allègre ? J'ai dit « Claude Allègre, sors de ce mot ! »
P.S. Je vous ai prévenus : ce billet superficiel et léger, inutile, a finalement muté en un bon vieux « café du commerce ». Fallait pas commencer !

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