Magazine Environnement
Les écologistes réservent un accueil mitigé à la "feuille de route de Bali"
Publié le 16 décembre 2007 par Yvon AlbertBALI, Indonésie, le 15 déc. /CNW Telbec/ - Les Nations unies se sont entendues aujourd'hui sur une "feuille de route de Bali" qui lance les négociations sur une deuxième phase du Protocole de Kyoto pour l'après-2012. Ces négociations seront guidées par les analyses scientifiques des réductions de gaz à effet de serre nécessaires pour éviter les changements climatiques dangereux.
D'importants pays en développement ont signifié leur volonté à prendre de nouveaux engagements pendant la conférence onusienne, qui a duré deux semaines. Le Canada, cependant, de concert avec les Etats-Unis, s'est opposé à des éléments centraux de la feuille de route de Bali presque tout au long de la conférence. Par conséquent, certaines sections de l'entente sont trop vagues pour garantir le succès de la prochaine ronde de négociations, qui doivent prendre fin en 2009.
"La planète a fait un pas en avant à Bali aujourd'hui, mais nous avons manqué une occasion de faire beaucoup plus", affirme Steven Guilbeault d'Equiterre. "La bonne nouvelle, c'est que l'entente de Bali exige des pays industrialisés qu'ils réduisent leurs émissions de GES de 25 à 40% sous les niveaux de 1990 d'ici 2020, et qu'ils négocient la prochaine phase de Kyoto sur cette base".
Le Canada a commencé la dernière séance de négociations en s'opposant à cette fourchette de réductions d'émissions. Mais se trouvant isolé, il n'a finalement pas bloqué le consensus. "Le Canada s'est opposé à des éléments clés de cette entente presque tout au long de la conférence de Bali, et il a été isolé par les autres pays lors du segment ministériel pour son attitude d'obstruction" a souligné David Marshall de la Fondation David Suzuki. "Finalement, le gouvernement a répondu à la pression populaire et a permis la conclusion de cette entente".
"Le Canada est arrivé à Bali en exigeant des engagements injustifiables de la part des pays en voie de développement. Il en a été vivement critiqué", rappelle Emilie Moorhouse du Sierra Club du Canada. "Finalement, le seul pont qu'a construit le Canada à Bali menait tout droit aux Etats-Unis".
Suite de la nouvelle ici
Opinion
Quelqu’un peut-il dire au monde entier que Stephen Harper parle en son nom et pour les intérêts états-uniens et aussi pour ses p’tits amis de l’Ouest canadien. Harper salit la réputation du Canada et nous isole de plus en plus sur la scène internationale. Je ne veux pas être identifié à CE Canada de Stephen Harper! Au prochaine élection fédérale, il faut se souvenir!