Le récit commence par un voyage à Minneapolis sur les traces du chanteur, dans les toilettes d’un bar où il a décidé de ne plus jamais chanter ni composer d’autres musiques pour se terminer à Goolenesse, dans une petite station balnéaire du nord de l’Angleterre où vit le couple de fans qui se sépare bientôt par lassitude et divergences de vue concernant la dernière sortie de Juliet, le chef d’œuvre de Tucke. Annie écrit son désaccord sur le site de Duncan et elle reçoit une réponse du musicien.
Ils s’écrivent, finissent par se rencontrer, s’apprécier, se réfugier dans la maison d’Annie pour fuir la nombreuse famille recomposée de Tucker.
Sur cette base se greffent toutes les digressions habituelles de l’auteur sur la musique de rock et le monde des musiciens des années 70, sur l’instabilité des couples, sur la futilité des occupations des uns et des autres, sur l’ennui et les rêves non réalisés, sur la fuite du temps et la peur de la mort. L’humour, l’absurdité des situations et des réactions des personnages, les communications virtuelles, la solitude, les malentendus et les silences pesants, tout me plaît dans ce livre.
J’avais déjà beaucoup aimé High fidelity et celui-ci ne m’a pas déçue non plus, au contraire !
En ont parlé: Cuné, Kathel, Cathulu,Cécile,Cocola,Fashion,Keisha,Theoma, Clara, Tamara, Ys, Ankya, Hérisson 08, Lili Galipette,
Juliet, Naked de Nick Hornby(10/18, grand format, 2009, 313 p), Traduit de l’anglais par Christine Barbaste.