Auch tout feu tout flamme.

J’adore Auch. J’ai beau la visiter souvent en long en large et en travers, je ne m’en lasse pas surtout que j’y découvre toujours quelque chose… Or pour le 14 Juillet 2010, j’étais dans les rues auscitaines. Rentrées dormir à 5h du matin, une amie et moi avons été réveillées en fanfares par le défilé de la Fête nationale qui se déroulait à une rue de ses fenêtres.

Après une molle journée, entre petite balade éphémère et somnolence, le soir venant, nous nous sommes rendues, alentour de 21h30 au Quai Lissaragay, où se devait se dérouler le feu d’artifice et où devaient nous rejoindre mes parents. C’est d’abord par l’escalier monumental que nous sommes passées ; ce dernier commence véritablement à retrouver toute sa noblesse suite aux travaux qui durent depuis un moment, mais j’y reviendrai ultérieurement.

Pour rejoindre le quai Lissaragay, il fallait, en raison des installations pyrotechniques, absolument passer par le pont du Prieuré fleuri de Pétunias et autres fleures roses.

Une fois arrivées à bon port, il fallait égoïstement conserver sa place car la foule s’épaississait considérablement de minute en minute. Appuyées sur la rambarde, nous attendions mes parents, alors que la nuit tombait petit à petit. La magistrale Tour d’Armagnac et la non moindre Cathédrale Saint-Marie surgissaient illuminées de la haute ville.

Mes parents sont enfin arrivés, beaucoup d’autres gens aussi. Le spectacle allait commencer. Lorsque toutes les lumières de rue se sont éteintes, la foule s’enthousiasma, les yeux rivés sur le Gers. Des tas de fusées éclatèrent en plusieurs couleurs.

La berge d’en face, rougeoyante ou illuminée, semblait s’embraser de mille feux.

Le ciel détonnait de belle bleues, de belles vertes, de belles rouges ou de belles blanches.

Sur le pont, à gauche, les étincelles se balançaient au-dessus de l’eau jusqu’à ce qu’elles éclatent sous l’imposant regard de la Tour d’Armagnac et de la cathédrale.