M.Cameron part implorer la clémence américaine pour BP : de son sort dépend ceux de l’économie et des retraités anglais. (Cameron to fight BP’s corner in US.)
BP fut le héro d’un laisser faire guidé par la main invisible du marché, qui ferait le bonheur du monde. Plus d’État, plus de contrôle, des retraites par capitalisation, la « destruction créatrice », la « guerre des talents »... Et maintenant, on découvre que BP est au dessus des lois du marché qui veulent que les canards boiteux crèvent par sélection naturelle.
Le discours libéral était-il pour la consommation du peuple et des étrangers ? Les intérêts des classes supérieures anglo-saxonnes sont-ils protégés quoi qu’il arrive ? En tout cas, il serait intéressant de reconsidérer les décisions que l’influence de cette propagande nous a fait prendre.