The Spectres/ Traffic Jam
Francis Rossi : chant, guitare
Roy Lynes : claviers
Alan Lancaster : chant, basse
John Coughlan : batterie
En 1962, Rossi et Lancaster, âgés de 13 ans forment le groupe The Scorpions avec un ami, Alan Key (guitare).
Le groupe se spécialise dans la musique instrumentale style Shadows, mais se sépare quelque mois plus tard.
Peu après Rossi et Lancaster engagent Jess Jaworsky (claviers) et Barry Smith (batterie) et prennent le nom de The Spectres.
En septembre 1962, Barry Smith est remplacé par John Coghlan et les Spectres commencent à donner leurs premiers concerts.
Avril 1965 : les Spectres passent professionnels et remplacent Jaworsky qui préfère continuer ses études par Roy Lynes et évoluent vers une pop bubble gum.
Ils signent chez Pye records début 1966 et sortent un premier single "I who have nothing (Donida-Leiber-Stoller)-Neighbour neighbour (Valler)" sans succès en Septembre 1966.
Novembre 1966 : nouveau single "Hurdy Gurdy Man (Lancaster-Barlow)-Laticia (Lancaster-Barlow)" sans plus de succès, co-écrit avec leur manager Pat Barlow.
Février 1967 : 3e single "We ain't got nothin' yet (Gilbert-Scala-Espositoi)-I want it (Rossi-Lynes-Lancaster-Coughlan)" qui n'entre pas plus dans les charts.
“We ain’t got nothin’ yet” est une reprise des Blue Magoos qui sera cannibalisée par Deep Purple pour leur “Black night”.
Le groupe après autant d'échecs décide de changer de nom en Traffic, mais le nom étant déjà pris par le groupe de Stevie Winwood, il est décidé d'y rajouter Jam afin d'éviter un procès.
Juin 1967 : unique single de Traffic Jam : "Almost but not quite there (Rossi-Barlow)-Wait a minute (Lynes)" sans plus de succès.
Ils sont rejoints peu après par un second guitariste, Richard Parfitt, et le groupe change de nom définitivement en Status Quo.
© Pascal Schlaefli
Urba City
Juillet 2010