Lilian Thuram avait rendu cette formule célèbre dans les couloirs du SDF avant le France-Brésil de 98 et il l’applique toujours. Il réclame aujourd’hui encore des sanctions et met sa démission dans la balance : «Evra sait que le joueur refuse, et, il cautionne pourtant cette grève (…) Pour moi, c’est très grave. Par leur geste, les joueurs ont été capables de réveiller le racisme latent dans la société. Nous sommes dans le raccourci : « Les problèmes viennent du fait qu’il y a trop de Noirs en équipe de France. » Quand vous arrivez à ce point à réveiller les mauvais côtés de la société, c’est que vous avez une responsabilité.» Une responsabilité que les meneurs de la grève doivent endosser, et non le groupe tout entier : «Certains ont laissé faire, certes, mais ce sont ceux qui ont initié cet acte qu’il faut sanctionner.»
Et ce n’est pas un raccourci ça Thuram ?