Le 22 juillet prochain, dans l’ambiance éthylo-intimiste du Motel, vous aurez l’occasion de découvrir Philip Seymour Hoffman qui se produira deux jours plus tard dans le cadre du Festival Bitter Sweet (Paradise) des Boutiques Sonores, que l’on ne présente plus (voir là), en compagnie d’Emily Reo, rêveuse invétérée.
Philip Seymour Hoffman n’est pas un acteur, mais le projet d’un New-Yorkais d’adoption, originaire de Los Angeles. Ses titres, enregistrés entre 2h et 5h du matin en improvisant dans sa chambre, sont une niche d’expérimentations, acoustiques et électroniques. Sorte de journal abstrait, où souvenirs, événements, personnes et endroits deviennent un être audible. Sorti sur le label Breakfast of Champs, basé dans le Massachusetts,The Lighthouse itself is the Rocket est l’intime collection d’instants d’un jeune homme de vingt piges s’étalant sur une année (novembre 2008 à novembre 2009).
Noah, de son vrai prénom, fait également partie du collectif artistique The Fmly disposant d’une dizaine de bureaux à travers les États-Unis afin de promouvoir des artistes par le biais de sorties digitales et l’organisation d’évènements. Il y a de quoi être curieux en cliquant par là (ledit EP de Philip Seymour Hoffman, The Lighthouse itself is the Rocket, est d’ailleurs disponible en libre téléchargement).
La journée, Emily Reo aime cuisiner des muffins et jouer avec ses Casios. La nuit, elle se lance dans l’exploration et la formations de cristaux magnifiques. Le résultat ? Une promenade onirique, faite de boucles éparses et de mélodies chuchotées.
Audio
Philip Seymour Hoffman - Firing Missiles at Christmas and Easter Island