On ne compte plus les apparitions du syndic de Lausanne dans les dessins de Burki, ni ses évocations dans les articles de 24 heures.
Aujourd’hui, le plus «grand quotidien payant de Suisse romande suit avec attention l’actualité, qu’elle soit vaudoise, suisse ou internationale» passe la vitesse supérieure en antonomasant, en antonomisant, en atomisant, en faisant de «Daniel Brélaz» une antonomase, c’est-à-dire en faisant du nom propre du syndic de la capitale vaudoise un nom commun désignant un … maire.
C’est ainsi que l’on a pu lire dans La Julie de ce samedi «Le Daniel Brélaz de Bienne démissionne » en titre d’un article évoquant le départ du maire Hans Stöckli. L’article évoque ensuite toute une série de points considérés comme communs entre les deux chefs d’exécutif et une seule différence, mais de taille : le poids ! Pas certain que le maire de Bienne sera flatté et réciproquement.
Toujours est-il que c’est ainsi qu’en ce nuageux samedi de la mi-juillet, Daniel Brélaz a rejoint les poubelles, les Apollon, les Casanova et les … Tartuffe.
- Crédit image : Apollon du Belvédère, copie romaine d’un original du ive siècle av. J.-C. de Léocharès, musée Pio-Clementino