Je suis l'altier paladin des monts descendu;
Où je défiais de l'aigle la régence des nues.
Je suis le lumineux, les armes ceintes de gloire,
Le front couronné des lauriers de victoire.
Hélas! mon écu dévie les traits de l'archer
Divin. Cruel sort! que de ne point aimer,
O ma muse! recueille ces larmes argentées
Peines de n'avoir pas sut cueillir ton front constellé.
Comme Roland je combat mais sans nul baiser
Qu' Angélique dépose sur son front auréolé.
Tantôt je rêve voyageant sur un rayon de lune.
Je m'exalte! traçant dans les cieux d'amoureuses runes.