Oui, pas mélo du tout, ce frais roman de Barbara Constantine ! Comme les deux autres que je connais d'ailleurs ! Anne-Sophie et moi avons échangé un "Constantine", contre un "Pennac"
La lecture de son billet laisse penser que ni l'une ni l'autre n'a perdu au change !
On ne saura jamais de quelle maladie sournoise souffre Mélie - ni même si elle souffre d'une réelle maladie - mais on saura comment et avec qui elle occupera ces vacances-là, ces belles vacances, qui lui permettront d'accueillir sa délicieuse petite-fille Clara.
Clara, c'est la fille de Fanette, que Mélie a conçue avec Fernand. La fille adoptive de Fanette. Elle est belle (ou peut-être jolie), elle est pleine de vie, elle ne demande qu'à explorer ce que Mélie veut lui faire découvrir, avec enthousiasme et curiosité. Et comme Mélie déborde d'imagination, ces deux mois vont être fertiles en rencontres de toute sorte.
Rencontres avec la nature : elles vont passer des heures à regarder pousser les bambous (qui gagnent, paraît-il, quinze centimètres en une journée) sur un fond de Traviata ; elles vont concocter une petite fricassée de racines de bardane, elles vont faire des confitures de prunes et des poires au vinaigre, elles vont pêcher, à la main...
Rencontres humaines : Marcel le bricoleur, Bello le parrain de contrebande, Antoine... On retrouve Mine et Raymond aussi. Vous vous souvenez ? Raymond qui voulait "ALLUMER LE CHAT" !
Marcel, c'était l"ami d'enfance de Fernand, le mari défunt de Mélie. Il vit dans une maison de retraite, cloué dans un fauteuil roulant qui lui sert d'alibi, et Mélie invente pour lui mille et une pannes (de voiture, de machine à laver, de moulin à café) pour donner l'occasion à Marcel de sortir de sa vieillesse.
La romancière va nous entraîner dans le tourbillon amoureux de Fanette et Gérard, dans les prémices d'une gentille idylle entre Clara et Antoine, dans la révélation sentimentale qui va bousculer Mélie. Mélie, oui ! Mélie va rencontrer la passion ! Mélie ! à soixante-douze ans !
Un roman vif, fleuri qui offre de la fraîcheur et de la gaieté. L'inter-génération fonctionne à plein : on ne rencontre ni de vieux croutons, ni de fripouilles... seulement une communauté espiègle et pétillante qui, pourtant, ne vit pas hors du monde.
Christine avait rédigé un commentaire, il y a peu. Et encore merci à ma p'tite copine Anne-Sophie de m'avoir permis de lire ce troisième roman de Barbara Constantine, après TOM PETIT TOM TOUT PETIT HOMME TOM et "LE CHAT" précité.
Et à propos de chat...
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Des extraits ici
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble