Ce livre de Safran Foer a été lu par beaucoup de blogueurs. J'imagine que c'est pour cela que la couverture m'a tout de suite dit quelque chose. Posé sur une table de la bibliothèque avec d'autres "nouveautés", il a vite rejoint mon sac. Et je ne le regrette pas ! Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas touchée ainsi. Il m'a donné envie de rire, de pleurer. Il m'a rappelé un de mes coups de coeur d'ado : le mystère de la patience de Gaarder (lisez-le ! lisez-le!). Le ton n'est pourtant pas sentimentaliste mais l'histoire d'Oskar ne peut pas laisser indifférent. Son papa, Thomas, est mort dans les tours jumelles, un certain 11 septembre. Depuis, Oskar refuse de faire son deuil et cherche son papa. Il poursuit un jeu de piste initié par Thomas Schell avant sa mort et cherche du sens dans chaque événement quotidien, invente des machines incroyables et correspond avec Stephen Hawking. Oskar erre dans tous les quartiers de New-York pour retrouver une serrure car il a trouvé, dans les affaires de son père, une clef dans une enveloppe marquée "Black".
Parallélement, le grand-père d'Oskar dévoile son passé au travers de lettres écrites à son fils. Thomas Schell, père de Thomas Schell, a fui en apprenant que sa femme attendait un enfant. Scuplteur qui a perdu ses mots, il n'a de relation avec le monde qu'au travers d'un petit cahier où il note ses besoins.
Dévoré le week-end dernier, je n'ai pu en parler sur le coup car le choc était trop fort. Je ne savais pas trouver les mots et encore maintenant je ne sais comment retranscrire la beauté de ce livre, sa force et l'émotion qui s'en dégage. N'hésitez pas à vous faire votre propre idée sur la question si vous croisez ce livre.