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Suis-je ténébreux ou inconsolé de partiellement vous quitter quelques semaines ?

Publié le 17 juillet 2010 par Rl1948

  

   Nous nous sommes momentanément séparés vous et moi, souvenez-vous amis lecteurs, samedi dernier, après avoir successivement visité, dans la nécropole d'Abousir, les tombes de Oudjahorresnet, Kaaper, Fetekti, Qar et Inty, tout en promettant de nous retrouver à la rentrée de septembre pour poursuivre nos investigations. 

   Parce que tout à fait conscient de la canicule qui sévit en Belgique cet été, parce que me devant de vous ménager de manière que ne soit point trop enflammée votre matière grise, parce que comptant  m'échapper un certain temps sous d'autres cieux aux fins de régénérer la mienne, j'ai pris la décision de ne plus m'adresser à vous jusqu'à fin août - ce qui, vous l'aurez compris, correspond à la retraite estivale que mon blog a décidé de m'offrir-, qu'une seule fois par semaine.

   Chimères que tout cela, murmureront certains.

   Point ! Car comme l'année dernière, quand j'eus le plaisir de relire, puis de vous donner à connaître des textes de l'éminent égyptologue belge Jean Capart du 4 juillet au 29 août, j'ai choisi le samedi de manière à ainsi illuminer votre fin de semaine en entretenant la petite flamme de ce soldat de l'égyptologie (presque) inconnu qu'est, n'ayons pas peur de la dithyrambe, votre blog préféré : j'ai nommé le ci-devant EgyptoMusée

EgyptoMusée

   C'est maintenant que, normalement, devraient s'entonner les Trompettes de la Renommée ...

   Les entendez-vous ?

   Ou peut-être seule la voix chaude du grand Georges arrive-t-elle jusqu'à vous :

     Je vivais à l'écart de la place publique,

   Serein, contemplatif, ténébreux, bucolique...


   Refusant d'acquitter la rançon de la gloire,
   Sur mon brin de laurier, je dormais comme un loir.

   Les gens de bon conseil ont su me faire comprendre
   Qu'à l'homme de la rue, j'avais des comptes à rendre.
   Et que, sous peine de choir dans un oubli complet,
   Je devais mettre au grand jour tous mes petits secrets.

 


   Me concernant, de quels secrets pourrait-il bien s'agir ?

   Pardi, et si c'était mon amour de la littérature française ...

   Mais est-ce vraiment un secret ?

   Comment concilier égyptologie et littérature ?

   Tout simplement, comme je m'y suis déjà amusé, notamment dans une série d'articles concernant Pierre Loti et l'Egypte publiés ici les 7, 14, 21, 28 mars, ainsi que le 4 avril 2009, en vous proposant des extraits de l'oeuvre d'un auteur. 

  

   A propos de cet écrivain, - au demeurant un grand poète -,  que j'ai choisi pour illustrer cette nouvelle série de l'été, que vous dire de plus ... que ce que j'ai ci-avant déjà suggéré à l'un ou l'autre détour de phrase  ?

   J'ajouterai simplement que, comme quelques importantes figures de son siècle, il passa par Bruxelles, par la Belgique, terre de nombreux refuges qui ne furent d'ailleurs pas à l'époque que politiques  ...

   Les paris sont ouverts ...

   Jouerez-vous le jeu ?

   Avant de vous quitter, j'attends le résultat de votre réflexion, de votre perspicacité à lire entre certaines  lignes : de quel grand littérateur français s'agira-t-il ces prochains samedis ?

   Et pour le découvrir, rendez-vous est pris le 24 juillet pour un premier contact, et un vingt-et-unième billet à ajouter à la rubrique "L'Egypte en textes".

   Mais avant cela, je rappelle à ceux d'entre vous qui, depuis plus de deux années maintenant, cheminent en ma compagnie dans le Département des Antiquités égyptiennes du Muséee du Louvre qu'une ultime rencontre devant la vitrine 2 de la salle 5 est prévue ce mardi 20 : ne m'y laissez pas seul ... 


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