C’est un comptable dont la vie n’est pas très palpitante et qui ne fait pas de vagues. Il est propre sur lui, n’envisage aucune rebellion. Il a une petite amie depuis deux ans qui lui ressemble. Il a aussi un ami d’enfance.
Il rencontre une jeune femme dans un bar qui le « bouscule ». Il va très vite en tomber amoureux. Il rencontrera les parents et s’aperçoit que ce sont des gens très riches, très manipulateurs. Il enregistre toutes les conversations et en parle à son ami qui n’est pas dupe de leurs comportements. Mais rien n’y fait, il est accro et change du jour au lendemain de comportement jusqu’à envisager le meurtre du père pour parvenir à ses fins.
éééTrès vite lu car très court. Ce roman se laisse lire, c’est vrai mais on veut vite en venir à bout car il n’est pas du tout intéressant. Ce n’est pas palpitant. Un petit policier, si l’on peut dire ce nom. Je n’ai trouvé aucune intrigue, aucune sympathie pour les personnages. Des riches qui manipulent tout le monde mais tout le monde sait que les riches manipulent ceux qui n’ont pas d’argent ou ceux qui sont plus faibles donc ce n’est pas nouveau. Un comptable qui change du jour au lendemain de personnalité, qui passe à l’acte. Il est devenu pour ainsi dire fou. Car comme l’auteur le dit, il a voulu situer l’action à la fin des années Thatcher où les Britanniques étaient tous plus ou moins annihilés, ils subissaient, sauf ceux qui avaient le pouvoir, l’argent, le sexe, la drogue. La drogue et l’alcool permettent tout… Non, pas vraiment. Je sais bien que c’est un roman mais c’est un peu gros tout de même.
Le héros s’imprègne trop de Baudelaire qu’il lit à une vitesse incroyable mais il prend à son compte les écrits de Baudelaire. Baudelaire serait en quelque sorte un alibi.
Lu dans le cadre du prix littéraire des bloggeurs de George Sand.
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