C’est fait ! J’ai découvert au dernier jour du Festival Paris Cinéma - dans une salle quasi vide - mon premier Pinku Eiga : Tandem de Toshiki Sato. Dans un coffeeshop, deux hommes se rencontrent et en viennent rapidement à discuter de leurs vies sexuelles. L’un évoquant ces jeux coquins avec une prostitué dans les transports en commun de Tokyo, l’autre, sa sexualité moins débridée au sein de son couple. Ce que les deux hommes ne savent pas, c’est qu’ils parlent de la même femme.
Tandem est plaisant. Sur un plan esthétique on ne peut reprocher au cinéaste de vouloir tenter et livrer quelques originalités, voir de belles trouvailles. De nuit, de magnifiques plans et jeux de lumière s’invitent à une ambiance trouble où les deux hommes se côtoient sans trop s’apprécier (voir la virée en mobylette rythmée par des feux tricolores et une drôle de rivalité). Et la narration dans tout ça ? Pas si mal, outre les scènes légères de sexe qui n’apportent pas un grand intérêt, même esthétique (Pas de panique, je n’ai pas oublié que je parlais d'un Pinku !). J’étais préparée mais j’avoue avoir été quelque peu troublée par ces ruptures de ton. D’autant plus lorsque le récit semblait prendre une tournure plus intéressante. Un récit loin d’être superficiel, cachant adroitement de vrais questionnements.
Tandem fait sourire et rire par des scènes cocasses, un ton particulier insufflé par un travail de montage efficace créant le parallèle entre présent et flash-back. Pour une première découverte du genre, Tandem n’était pas si mal, sans pour autant pleinement convaincre…
Diana
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