Marc-Antoine Dilhac, professeur agrégé de philosophie, docteur en philosophie, défend par ce billet paru dans Lemonde.fr beaucoup plus que la liberté de la presse.
Oui, on doit se réjouir sans retenue des révélations et des analyses de la presse française dans ce que l'on appelle désormais "l'affaire Bettencourt-Woerth". Le gouvernement lui-même et les élus dans leur ensemble, soucieux de protéger la démocratie et les libertés individuelles, doivent également se féliciter que la France dispose d'une presse indépendante et vigoureuse. Peut-être certains élus et ministres de la République évoquant une "cabale" et même "des méthodes fascistes" n'ont-ils pas encore pris la mesure de l'importance d'une presse libre et sans complaisance en démocratie. Il suffira d'en expliquer les vertus pour qu'ils apportent un soutien inconditionnel à la liberté d'information et qu'ils renoncent à légiférer, avec de nobles intentions, n'en doutons pas, pour la limiter. Lire la suite passionnante de l'article ici.