Barack Obama perd, selon certains instituts de sondages, une marge de sécurité alors même qu'il vient de faire passer une réforme emblématique : celle de Wall Street.
Cette situation appelle trois commentaires.
Tout d'abord, de plus en plus, une présidentielle US est un referendum. Le score dépend donc directement de la question principale.
Ensuite, selon cette question principale, l'opinion choisit la réponse la plus adaptée. Pour l'instant, le défi majeur de Barack Obama réside dans la globalisation. Il conduirait trop rapidement des dossiers comme une acceptation trop laxiste de l'immigration dans un contexte perçu comme de nature à faire exploser la fiscalité fédérale.
Enfin, si cette vague principale se confirme, elle crée un courant porteur pour les républicains qui sont disposés à jouer une campagne de retour aux racines pour répondre aux attentes d'une partie importante de l'Amérique profonde.
C'est ce contexte qui paraît devoir expliquer le score d'égalité à 46 % entre Obama et Palin publié par l'étude Public Policy Polling.
C'est aussi le signe d'une forme d'ingratitude des opinions modernes qui classent immédiatement les questions résolues pour demeurer focalisées sur les seuls mécontentements.
Il reste enfin à observer que la réforme de Wall Street a été une nouvelle occasion pour tester l'efficacité du réseau OFA managé par David Plouffe.
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