Il soufflait un vent frais ce midi, à la guinguette. La faute au festival Rayons frais ? Avec Marie, on a quand même pris le large. A bord d'une toue prénommée Margot (un signe). Après trois virées avec l'association Millière Raboton, c'était la première fois que je naviguais sur la Loire, à Tours. Le fleuve y est un peu moins sauvage que du côté de Chaumont, bien sûr, mais on a tout de même vu des mulets bondir le long d'un banc de sable, des sternes (évidemment), une hirondelle de rivage, ainsi qu'un amoncellement de branches, œuvre d’un castor.
J'ai bien hésité à soudoyer le batelier, pour qu'il me conduise jusqu'à Nantes, où m'attend quelqu'un. Mais il m'aurait fallu au moins deux jours, avec ce fort vent d'ouest. Alors, la mer dans l'âme, je suis revenue à l'embarcadère du Pont de pierre. Noyer mon chagrin dans un verre.
Photo : Depuis l’embarcadère situé en contrebas de la guinguette, plusieurs possibilités de naviguer le week-end. Un bateau-bus entre Tours et Saint-Cyr-sur-Loire (2 €, 20 minutes). Des liaisons fréquentes avec l’île Simon (1 € l’aller et 2 € l’aller-retour). Des promenades de 50 minutes (toutes les demi-heures de 14 h à 18 h 30. 7 € / adulte. 3 € / -10 ans).