3 semaines de vacances pas tout à fait volontiers de ma vigne en juin/juillet. Heureusement, que la vigne ne l'a pas pris mal d'être abandonnée juste après la floraison et m'a accueilli bien verte et en bonne santé après mon retour...
3 semaines à Düsseldorf, accueillie d'amis /hôtes chaleureux et généreux, qui m'ont chauffé le coeur...
3 semaines, qui m'ont fait expérimenté la folie estivale, festive et ponctués du bruit des VouVouzelas, qu'avait pris possession des Allemands face aux matchs de foot, retransmises partout en public sur les écrans...
3 semaines ou l'Allemagne vivait et savourait une chaleur rare dans ce pays et où même
ma Maman, petit à petit remise de ses séjours à l'hôpital, la raison de mon voyage..., se régalait à manger des glaces pendant nos sorties en chaise roulante dans la zone
piétonne de Erkrath.
3 semaines, qui m'ont laissé ce-coup-ci un peu plus de temps, pour parcourir ma ville natale - à la recherche des souvenirs d'enfance et d'un peu de calme et de fraîcheur pour corps et esprit...d
J'ai trouvé cela pendant mes promenades près de la Altstadt dans les multiples parcs publiques - avec leur atmosphère un peu sauvage et les sculptures à découvrir partout - j'ai même retrouvé Heinrich Heine, fils que très tardivement aimé de Düsseldorf et exilé en France longtemps avant moi.
Et à côté des grands magasins et cinéma, qu'on préconise en France comme lieu, où se réfugier pendant une canicule, et qui ne comptent pas dans des lieux, que je fréquente bien volontiers (bon, les cinéma oui, mais il n'y a point à la campagne...), j'ai découvert la climatisation sans faille des musées de Düsseldorf.
J'ai retrouvé le musée de verre m Glasmuseum Hentrich, où mon père m'amenait régulièrement les dimanches, quand j'étais petite - et je suis resté bouche bée et avec un grand sourire de joie devant la collection de verrerie d'art moderne - au point de ne plus avoir le temps, de visiter la collection des préciousités au tout nouveau trésor du sous-sol.
En allant voir les expositions du Museum Kunst-Palast en face - le Grand Geste - et Ein bläulich silberner Duft der Ferne (une odeur bleu-argentée du lointain) (Schirmer) je suis resté scotchée du grand mobile das vegetative Nervensystem de Gerda Steiner et Jörg Lenzlinger dans le foyer, qui m'a rappelé certains de mes improvisations créatives à Lisson:-).
à suivre avant de vous reparler vigne et vin:-)!