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Comme ton père

Par Ffred

L'histoire

1968. La famille Maïmon : Félix, Mireille et leurs deux enfants, Eric et Michel, débarquent à Marseille.
Quelques années plus tard, à peine installé à Belleville, Félix fait la connaissance de Serge, un parrain local avec qui il se lie d'amitié. Serge entraîne Félix sur les chemins du grand banditisme, jusqu'à ce que celui-ci se fasse prendre par la police et décide d'endosser, à la place de Serge, la responsabilité de chef de bande. Mireille, honteuse, raconte à ses enfants que leur père est rentré pour combattre en Israël.
Michel et Eric passent leur temps libre à jouer dans un terrain vague à côté de l'appartement, où Michel découvre une cachette abandonnée emplie d'objets de la guerre, dont un vieux projecteur de cinéma. Mireille prend la famille à bras le corps et tente de protéger ses enfants de l'influence de Serge.

Mon avis

Un premier film en forme de souvenir d'enfance auto-biographique. Marco Carmel retrace l'histoire de sa famille telle qu'elle s'est réellement déroulée en introduisant quelques éléments de fiction. La mise en scène si elle reste très sage et très classique, parvient à faire vivre un scénario sympathique qui a vraiment l'air d'être venu du coeur. Tout le film est bercé d'une belle nostalgie, douce-amère, plein de tendresse. L'ambiance des années 70 est retransmise juste par quelques détails (journaux, films, costumes, coiffures) mais qui suffisent amplement à remettre dans le contexte et dans l'époque.

Les acteurs, bien impliqués dans leurs rôles sont tous très bien, même si Gad Elmaleh a un peu l'air de forcer un peu trop son personnage. Peut être plus loin que ce qu'il fait d'habitude et qui pourrait révéler certaines limites. Celle qui illumine le film par sa présence et son immense talent c'est Yaël Abécassis. Comme dans Sans moi, elle tout simplement parfaite. Non seulement d'être belle, elle arrive à faire passer une quantité de sentiments, d'une façon très naturelle avec force et douceur à la fois. Une belle, discrète et grande actrice. Les jeunes enfants Corentin Daumas et surtout Jules-Angelo Bigarnet sont très natures et très convaincants.

Un beau premier film donc, comédie familiale douce-amère, fraîche et tendre. Un très bon moment.

 

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