Allongée dans le noir
A la lueur du soir
Bercée de nostalgie
Entre ici et Bali
La toile de satin
Tissée au fil des ans
Défile en un instant
Dans le creux de mes mains
L'allégresse enfantine
Telle une crinoline
Rehausse le plissage
De mon habit sauvage
Une larme en suspens
Enfantée par le chant
Des sirènes marines
Sur mon état de spleen
Mélancolie abstraite,
Vérité sublimée
Par la pudeur discrète
D'un moment d'équité
Soulagée par l'ivresse
De ce rêve éphémère
J'entrevois la tendresse
De ces douces chimères