C'est vendredi, c'est le Bordel (classic style).

... Revenons donc à nos moutons ou plutôt à nos brebis en ce vendredi. Pas de Strudel ni de Strumbel comme la semaine dernière ( C'est vendredi, c'est le Strumbel. ) mais un Bordel du vendredi à l'ancienne, old style avec des choses de partout dans tous les sens et des mots débiles si possible entre. Commençons dès maintenant par cette toute nouvelle animation de l'artiste Blu et de ses compères. Sa première vidéo avait fait le tour du monde et nul doute que celle-ci empruntera le même chemin et c'est bon pour les miles et la carte Flying Blue de Blu.

BIG BANG BIG BOOM - the new wall-painted animation by BLU from blu on Vimeo

Passons sans plus attendre à cette belle image de la toute nouvelle boutique Godiva à Tokyo. Le lèche-vitrine, c'est gentil 5 minutes alors que le lèche-boutique, ça c'est novateur et super kawaï. Alors on sort sa langue et on y va. Et n'oubliez pas ce désormais célèbre adage vu par mon ami Jean-Loup sur un tee-shirt : "Sauvons la Terre. C'est le seul endroit au où il y a du chocolat." Pas de bras, pas de chocolat ? Pas de Terre, même constat.

      

Dans un tout autre ngggggggggg, style, j'aime beaucoup nggggggggg cette carte de visite de Poul Nielsen, un Personal Trainer qui vous apprend, ngggggggg à vous muscler dès votre première rencontre et la seule chose à rajouter à cet état de fait, c'est ngggggggggggggggggggggggg.

 Je reste dubitatif devant les deux dernières œuvres de Fiona Jagger, exposées à la Tate Modern. Alors comme je dubite, je vous laisse seul(e)s juges, comme Roy Bean à l'ouest du Pécos.

 Sinon, dans le Bordel du Vendredi, voici qu'arrive l'heure de Roland Fischer et de sa très jolie série que voilà que voici et qui se trouve ci-dessous juste en dessous fort logiquement.

Pour casser un peu le rythme, hop, une pâte à prout. Le Slime, ça pête.

Du Slime au Blob, il n'y a qu'une traînée grasse de presque gastéropode que j'emjambe allègrement car ça colle, c'est dégueulasse et j'ai pas le temps d'aller chez le teinturier aujourd'hui. Alors je laisse Steve Mc Queen se dépatouiller tout seul de ce blob extra-terrestre dans ce magnifique nanar d'Irvin S. Yeaworth Junior de 1958. Irvin dirigea quelques films vaguement de science-fiction (The Blob, donc, 4D Man et Dinosaurus) dans les années 60 puis disparut pour le bien de l'humanité.

Je vous rajoute une Skin noire pour fêter la bonne nouvelle : Skunk Anansie s'est reformé et ça va envoyer des watts. J'étais allé les voir avec ma douce et tendre il y a quelques années au Zénith et la demoiselle a du caractère à revendre et des amis musiciens qui tapent fort là où ça fait du bien. Que du bonheur et un peu de cérumen en moins, ce qui est déjà ça de pris que les autres n'auront pas.

Tiens, une page du Garage Hermétique de Mœbius, relatant les exploits d'un de mes héros préférés, le Major Grubert, explorateur infatigable des nombreuses galaxies qui aime à se relaxer en buvant un bon Poktroll qui, je vous le rappelle, est composé d'un tiers de Djoul, un tiers de Calextrine, un doigt de Zuzotou, de la Cortelle du Jouaint, de l'essence d'Indergroune, du concentré de Bigablow et pour décorer, on rajoute traditionnellement une petite chlougnette. Mais elle est en option. Bref, lisez le Garage Hermétique et les aventures du Major Gruber avec son fidèle factotum.

Tiens, un Benjamin Franklin maquillé. Un Franklin Gothic. Ca change de l'Helvetica Bold.

Une lampe qui ne manque pas de pixels par Guillaume Delvigne. La lampe est disponible en 72, 144 et 300 dpi pour ceux qui savent ce que ça veut dire et pour les autres, dites-vous juste que c'est joli.

Revoilà le Major Grubert, encore à la recherche de Jerry Cornelius et la délicieuse Malvina, juste avant qu'il n'arrive à Armjourth qui, comme tout le monde le sait, est la Perle de la Toundra et la capitale de l'astéroïde sur laquelle se trouve le Garage Hermétique. Si vous ne connaissez pas, le Garage Hermétique est une suite de planches de science-fiction développées par Mœbius en 1979. L'histoire était écrite au fur et à mesure de la publication des planches dans la revue Pilote, sans lien entre elles, chaque planche étant improvisée à la suite de la précédente. Mœbius s'amusait également à changer le style de ses dessins planche après planche. Un joyeux bordel qui prend tout son sens en ce vendredi consacré traditionnellement au bordel aussi.

Oh, un joli Minox édition spéciale pour les 60 ans de la marque. Je le veux.

      Une très jolie affiche revisitée de Monty Python Sacré Graal avec le lapin tueur très méchant et sanguinaire qu'a pas l'air comme ça mais c'est une vraie saloperie.

Tant qu'à être dans les Monty Pythons, rions de concert à la lecture de ce mémo de la BBC écrit par un "Comedy Script Editor" de la chaîne en 1974 après avoir reçu le synopsis de Fawlty Towers qu'il qualifie de désastre et de collection de clichés. Quand on sait comment Fawlty Towers a révolutionné la télé anglaise puis a donné naissance à tout l'univers des Monty Pythons, on se dit que le mec a vraiment eu du nez.

Sinon, dans un tout autre genre, j'aime beaucoup cette série photographique de Ty Cole, un photographe vivant en Alabama, Etat avec une longue tradition de pendaison mais pas toujours par les pieds.

Une autre très jolie série sobrement intitulée "Short Stories" par Matt Henry. Mais pas celui avec la main. Lui, c'est Thierry, dit "L'Anaconda" qui vient de signer dans le club de football de New York et de renoncer à l'équipe de France.

Bien le bonjour à Guinevere van Seenus, photographiée par Paolo Roversi. Non ? Si.

La vie de Stephen Meisel est très difficile. Il nous montre régulièrement sur Twitter à quel point son activité de photographe de mode payé des millions de dollars est compliquée, surtout quand Gisèle Bundchen est dans sa chambre en dessous très sexy et en dessous aussi, ci-dessous.

Bonjour également à Sofia Vergara qui passe par là avec deux copines.

Et un dernier bonjour à cette dame qui a très chaud car la clim' ne marche plus dans sa chambre alors forcément, elle s'est dévêtue et maintenant, elle se sent mieux pour faire sa sieste.

Oh, une Marilyn jeune et pas en rayons X. Ca change.

Une vie de chien. Couché, Rex. On ne sent pas le cul.

Même Bob est d'accord. Merci Bob.

Quelques captures d'écran hilarantes de Beyond the Valley of the Dolls, film de 1970 de Russ Meyer comme lui seul savait les faire. Un grand réalisateur, nonobstant les évidents qualités pulmonaires de ses actrices.

Et voici qu'arrive le temps non pas des cerises, quoique, mais des messages à caractères informatifs qui concluent généralement le Bordel du vendredi et ça tombe bien car on n'est pas très loin de la fin.

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