Rétro: Mystic Quest

Le souvenir de cette semaine concerne ce que je considère comme l'un des meilleurs jeux de la Game Boy, un Action-RPG réalisé par Squaresoft et premier épisode d'une série nommée au Japon Seiken Densetsu et chez nous Mana: Mystic Quest.
Sorti en 1993 en France, le jeu nous met dans la peau d'un jeune garçon, prisonnier d'un roi tyrannique qui parvient à s'échapper et se met en quête de sauver le monde en protégeant l'arbre source de vie: l'arbre Mana. Une aventure qui nous fait voyager sur une carte immense (fournie avec la cartouche), visiter des villages et des donjons, affronter des boss; je sortais de Zelda avant d'attaquer celui-ci et les points communs entre les deux titres m'étaient apparus très nombreux - et c'était un signe de qualité! Même rendu visuel, même type de progression, mêmes combats de fin de donjons... les seules différences étaient l'utilisation de la magie et le levelling. Même durée de vie, également dantesque.

Ce fut mon premier titre Squaresoft, les yeux pétillants de bonheur mais aussi les nerfs bien agressés lorsque l'on recherche une grotte cachée près d'une oasis; ceux qui sont passés par là se souviennent forcément du 8 qu'il fallait dessiner en marchant entre deux palmiers! Trois jours de labeur avant de trouver la solution, je peux dire en être marqué à vie. Ce jeu me proposa également ma première rencontre avec un chocobo, quittant l'univers Final Fantasy pour l'occasion. Un scénario intéressant, des personnages secondaires dont la présence n'est pas usurpée, des boss diablement costauds (le final n'était pas simple): forcément un grand souvenir du jeu vidéo!

La série s'est donc poursuivie avec Secret of Mana, Seiken Densetsu 3 puis Dawn of Mana. Et ce premier opus eu droit à un remake pour ses 10 ans, qui pris alors le nom de Sword of Mana. En dehors de la série principale composée de ces quatre épisodes, nous trouvons des spin-off nommés Legend, Children ou Heroes of Mana, pas forcément de grande qualité.

Mystic Quest est clairement un jeu culte, indémodable, qu'il ne faut pas oublier.