Vive la consommation

Publié le 16 juillet 2010 par Orlandoderudder

Accumuler.

.. étrange idée que la très malveillante critique de la "société de consommation"!  transformer la réalisation partielle du rêve humain en manque d'esprit est inique!  Le rêve d'abondance, de pays de cocagne, de corne derabondance mène à une vision plus grande et belle du monde: consommer rend meilleur. La déclaration d'Henri Lefèbvre témoigne de la parenté du marxisme et du christianisme en la matière. Ce qui n'empêche pas le génie de Lefèvre, quandoque bonum homerum sommeillat :

Bien avant le XVIe siècle, peut-être dans les profondeurs médiévales, peut-être auparavant avec le déclin de Rome et le judéo-christianisme, la société occidentale a choisi d’accumuler au lieu de vivre.

Judéo-chrétien.

Alors, comme ça, c'est caca-boudin, l'accumulation?  On se fout de qui? Pourquoi serait-ce si vilain? Salauds d'écureuils! Ils accumulent, ces cons, et ne vivent pas! L'opposition accumuler/vivre est une couillonnade. Ca manque de réel autant que de grâce. Rappelo,ns que "judéo-christianisme " est impropre: ce qui est chrétien n'est pas juif, au contraire, même si l'un vient de l'autre. Judéo-chrétien ne peut que nommer des communautés du Ie siècle et ensuite, genre Esséniens et auteurs des manuscrits de Qmran.L'opposition entre judaïsme et christianisme a pourtant donné suffisament d'exécrables résultats pour qu'on n'emploie plus cette expression fautive!

Sens perdu, mon cul!

sCette déclartion ous-entend qu'il y aurait perte du sens dans l'accumulation... Ce marxiste demeurait foutrement chrétien! Et l'idée de perte du sens par la consommation est simplement très con! Il y a peut-être autant sion plus de spiritualité chez le beauf de Cabu (caricature qui part d'une pricipe analogue à celui du racisme! La haine d el'autre, sa stigmatisation à partir d'une de ses pratiques.Sauf que Cabu n'et pas haineux: son oeuvre le dépasse et ce beauf est très suspect dans son aspect discriminatoire, classiste, bourgeois) que chez un moine zen qui fait la gueule!

Vivre!

Consommer est aussi une sorte depruère quotidienne, une fin de la faim symbolique, le rituel même de la propociation par l'utile, l'inutile qui est aussi poésie, voire du gâchis qui estune superbe liberté de celui qui n'a plus faim: hyperluxe sublime! Et qui, si l'oin se dégage des morales plus ou mons chrétiennes, donne de la liberté. Autrement, ça asservit. Mais c'est la prétention à la spiritualit"é qui en est la cause, pas la force gourmande de la poésie intense de la matière en elle-même! Le choi-fleur à la crème doit devenir encore plus sacré que le Dalaï lama. Surtout après un hors d'oeuvre succulent et le vin qui va avec comme la sardine baigne dans l'huile! Vivre!

Honte.

La condamnation de la "société de consommation" voire de l'accumulation témoigne de la honte d'elle-même de la bourgeoisie. Son appel au spirituel révèle justement son manque. Encore quez ce spirituel, sous la forme de rituels sociaux à sincérité facultative en tant que spiritualité et sa sincérité forcenée en tant que pratique de renforcement de la cohésion d'une classe sodiale (contre les autres) peut s'articuler en escèse, sorte de sacrifice d'un membre de la classe au spirituel: les ascètes, les ermites, les saints sont le plussouvent d'origine bourgeoise abbé Pierre, Gandhi, Jésus même , fils d'entrepreneur friqué  au temps où le bâtiment allaitou aristocrate: Charles de Foucault, mère Teresa, etc)et leur pratique s'apparente à une sorte de sacrifice.

Berck!

Il serait temps d'accepter la consommation comme valeur "en soi" (oui, je sais...) et de la fêter comme un carnaval positif ('les carnavals sont d'énormes décharges dépressives, ce que Rabelais avait déjà vu, dans son angoisse fondamentale.Rabelais est plus tragique que rigolo et plus génial que marrant) peut-être un peu païen, mais on s'en fout. Ceserait une valeur de pauvres ou de personnes l'ayant été et demeurées fidèles à leurs êtres. Ici, nus n'avons plus faim et nous pouvons contribuer à ce que ce soit général;Sans marchandage mystique et "rachat" du salut: le vocabulaire de la religion ressemble trop à celui de la banque pour qu'on n'y voe pas une idéologie de boutiquiers. Du genre de ceux qui, antis, pratiquent le jeûne du vendredi et le carême au lieu de célébrer la vie et le bonheur d'être repus . Berck!

Inanité.

Cette recherche de la spiritualité -qui devient burlesque chez des gens come Evola ou Guénon, comiques involontaires de l'inanité chétive  et psychorigides distrayants- se rapporte à une culpabilisation qui n'est pas sans délectation morose.Il est vrai que ls antiques fêtes de la moisson, de l'abondance demandait des sacrifices humains. On peut en faire l'économie et vivre, tout simplement sansq se servir de la frugalité come valeur de compensation: tout n'est pas économie ou marchandage. Consommer rend meilleur!

Mépris de classe.

A ceci s'ajoute le mépris des classes qui on faim et qui, elles sauraient célébrer l'abondance,le génie del'agriculture moderne (il aurait suffit d'unpeu de pesticides pour sauver 2 millions de personnes en Irlande lors de la famine des années 1840.L'interdiction du DDT a tué par paludisme des centaines et des centaines de milliers de pauvres, alors que le DDT, utilisé hélas à trop fortes doses, n'avait pour effet que d'amincir la coquille des oiseaux: il suffisait d'amoindrir les doses, ce qui est fait.Quand indemnisera t-on les famille des victimes? Ce serait aux écolos de le faire! Leur crime est là, réel, mastoc, indéniable...et ce n'est pas le seul!).

Trier?

Car cet anti-consumérisme petit-bourgeois est aussi le fait de la petite bourgeoisie écolo-bio qui discrimine par sa pratique qui n'est en fait qu'un mode de consommation. Qui a une fonction de distinction sociale sous prétexte de respecter la nature.Définissez-donc la nature, bande de spectres! Ca tourne en rond: des consommateurs critiquent la consomation et n'en consomment pas moins. Sans oublier que les idéologie sont aussi objets de consommation et se jettent de la même façon qu'un emballage de nouilles.Est-il utile de trier ces poubelles?

Matière.

On oublie top souvant que le libéralisme, daans ses aspects humanitaires (il inventa les droits de l'homme que les communistes appelaient "les prétendus droits du supposé homme") voulait la fin du paupérisme, ce qu'à clairement et brillamment illustré Napoléon III. Le dépassement du libéralisme passe par une revalorisation de la consommation qui est au social ce qu'est la jouissance, le pied, l'hybris, l'émereillement sont à l'individu qui est à la personne, fait social (et rôle, d'une façon fort étymologique, personna étant à l'origine le masque de la comédie) ,  ce que l'atome est à la matière. La spiritualité demeure un cache-misère: plus la mlisère est grande, plus on a de textes religieux ou mystiques sublimes! Sociétés de compensation! Pouah.

Manque.

C'est d'abord en évacuant cette honte complaisante envers la consommation que l'on pourra avancer. Avoir la possibilité de l'excès et du gâchis serait une antichambre du bonheur et n'y obligerait pas. La liberté ne consent pas, elle jubile! Et c'et bien cette jubilation de la matière, ce matérialisme en pure poésie qui permet l'extase, la jubilation voire le "syndrome de Stendhal" que l'onsaurait vivre au quotidien en admirant un boeuf bourguignon sans l'adore comme un veau d'or, mais en devenant soi-même par le rassasiement éventuel. Dès lors, la possibilité de l'amour n'est plus exclue. Sauf qu'on n'en parlerait peut-être moins: on discoure trop de ce dont on manque.

Envoi: Fromage ET dessert! Plutôt deux fois qu'une. Manger est une prière!