Celle-là est la millième ! Si je fais la division, ça fait une moyenne de 1,61803399 note par jour. Le nombre d'or ! Au secours Léonard !
Je vais m'arrêter là.
Pour combien de temps ? Attends, je ne vais pas jouer à la midinette, espérer des "Non, ne t'arrêtes pas, encore, encore !!!" de la part de groupies qui se comptent sur les doigts d'un manchot. D'abord, c'est usant un blogue, ça s'use aussi tout seul comme les piles Wonder de mon enfance. On se dit souvent et ce n'est pas du pipeau "À quoi bon ? T'en n'as pas un peu marre de jouer au gamin sur la plage qui balance jusqu'à plus soif (sic) des bouteilles, vides, remplies de messages ? Arrête de jouer à l'écrivaillon égotique, écrit pour toi, si t'as envie de te faire couler "le jus de la treille" et basta..."
Seulement la tentation est grande, un blogue c'est exactement comme les cacahuètes à l'apéro, on ne peut pas s'arrêter. Je m'arrête aujourd'hui, on verra demain. Mañaña sera otro dia. Après l'été, après "l'épreuve théâtrale" dans laquelle je suis embarqué, après mon boulot qui joue à la tique avec ma couenne, à la retraite quoi, après avoir enfin terminé de mener à bien ces bouquins que je n'ai pas finis d'écrire et qui sont suspendus à mes "clés" intérieures et USB, après avoir sérieusement réfléchi sur la nécessité, la raison, toute simple d'écrire des notes sur la toile - au grand vent - à raison de 1,61803399 par jour.
Qu'est-ce que je veux me prouver ? Un milliard de choses à écrire et au bout de ce milliard on en verrait encore un autre se profiler à l'horizon de cette déraison.
Écrire pour écrire ? Non merci à tout ça comme le gueulerait mon pote Hercule Savinien, l'homme de Bergerac.
J'arrête, un point c'est tout. On verra dans vingt mois. On verra, si les insectes nécrophages n'ont pas fait leur boulot avant. Bon, à présent, il faut que je réfléchisse à la dernière chanson que je pourrais mettre, voyons-voir, ah oui ! Ça ne peut être que lui...