Magazine Beaux Arts
Après Xavier Veilhan, c'est au tour de Murakami, découvert en septembre 2009 à la Galerie Emmanuel Perrotin, de venir inonder de son art le château de Versailles du 14 septembre au 12 décembre 2010. Ce feu d'artifice parisien du 14 juillet était comme un avant goût : explosif!!!
« Pour un japonais, y compris moi, le Château de Versailles est l’un des plus grands symboles de l’histoire occidentale. C’est l’emblème d’une ambition d’élégance, de sophistication et d’art dont la plupart d’entre nous ne pouvons que rêver.
Bien sûr nous comprenons que l’étincelle qui a mis le feu aux poudres de la révolution est directement partie du centre du bâtiment.
Mais, sous de nombreux aspects, tout est transmis à travers un récit fantastique venant d’un royaume très lointain. Tout comme les français peuvent avoir du mal à recréer dans leur esprit une image exacte de l’époque des Samouraïs, l’histoire de ce palais s’est étiolée pour nous dans la réalité.
Donc, il est probable que le Versailles de mon imagination corresponde à une exagération et à une transformation de mon esprit jusqu’au point d’être devenu une sorte de monde irréel à part entière. C’est ce que j’ai essayé de saisir dans cette exposition.
Je suis le chat du Cheshire qui accueille Alice au pays des merveilles avec son sourire diabolique, et bavarde pendant qu’elle se balade autour du Château.
D’un sourire enjoué, je vous invite tous à découvrir le pays des merveilles de Versailles. »
Takashi Murakami