Les "soldats danseurs" d’Hébron

En Israël, des soldats israéliens se sont amusés à se filmer en train de danser pendant une patrouille dans une rue déserte d'Hébron, en Cisjordanie.
Cela montre que l’on peut défendre son pays et sa population, tout en gardant le sens de l’amusement et de l’humour.

En effet, le 5 juillet 2010, les télévisions israéliennes ont montré sur leurs antennes les images d'un groupe de six soldats en armes et en uniforme transformant une patrouille de routine en chorégraphie.
Une vidéo diffusée depuis sur YouTube et intitulée "Rock the Casba - IDF Soldiers Dancing in Hebron", a fait le tour du monde provoquant des réactions contradictoires.
On y voit les six soldats de Tsahal faisant partie du 50e bataillon, une unité combattante patrouillant dans les rues d’Hébron en Cisjordanie, s’arrêtant au milieu d’une rue déserte pour se livrer à une chorégraphie sur le refrain de "Tik Tok" de la chanteuse américaine Kesha.
Le refrain de la chanson dit "Ce soir, je vais me battre, jusqu'au lever du jour... Tic tac fait l'horloge, mais la fête ne s'arrête pas".
Plus de 160 000 Palestiniens vivent à Hébron, une ville aujourd’hui presque exclusivement sous le contrôle de l'Autorité palestinienne, mais quelque 600 Juifs y vivent encore.
Rappelons que les Juifs qui habitaient cette ville depuis des millénaires se sont fait massacrer par les Arabes lors des pogroms de 1929 et 1936.
Le succès de ce clip improvisé est fulgurant non seulement en Israël mais dans le monde entier.
Le jeune soldat n’avait jamais imaginé qu’en mettant cette vidéo sur son profil Facebook elle ferait le tour du monde.
Contrairement aux dires de l’AFP, l’état-major de Tsahal a pris ce clip avec humour et aucun des six soldats danseurs n’a été sanctionné et envoyé en prison.
Par contre, comme mesure disciplinaire, les deux officiers participants à la chorégraphie devront préparer un clip pour expliquer aux jeunes soldats pourquoi ce genre d’excentricité peut avoir des conséquences graves particulièrement pour leur propre sécurité.
A propos de l’AFP, le journaliste anonyme qui a écrit la dépêche sur ce sujet n’a quant à lui, pas été d’une grande objectivité.
D’un ton sarcastique, le reporter écrit, sans doute dans une salle climatisée de l’AFP, "Les soldats se positionnent et exécutent une danse plus ou moins bien synchronisée, sautillant de part et d’autre et tournant sur eux-mêmes, avec force dérision".
Ce journaliste serait il capable d’exécuter une danse avec 30 ou 40 kilos de paquetage sur les épaules?
Quant à la dérision dont parle le journaliste, sous-entend il qu’elle serait dirigée contre les Palestiniens?
De plus, le journaliste insiste sur le fait qu’au début du clip on entend au loin l’appel à la prière musulmane.
Veut-il dire par là que les soldats de Tsahal voulaient insulter l’Islam?
L’image que donnent ces jeunes soldats de Tsahal dans ce clip amateur ne correspond en rien aux clichés que les journalistes rabâchent sans cesse, de cette armée qui serait inhumaine.
On y découvre des jeunes gens aimant s’amuser, danser et qui même dans des situations très sérieuses de danger pour la défense de leur pays, savent avoir de l’humour.
La chorégraphie a sans doute été préparée en quelques minutes avant le départ en patrouille.
Les soldats ont répété avec des codes puisque la musique a été collée par-dessus, lors du montage de la vidéo.

Ces jeunes soldats terminant leur service militaire où ils ont défendu avec courage leur pays contre l’islamisme terroriste, et ayant vu certains de leurs camarades mourir, voulaient seulement emporter avec eux un petit souvenir heureux de cette période marquante de leur vie.
Le clip des "soldats danseurs" : http://www.youtube.com/watch?v=yqjsFExPOnM&feature;=player_embedded
Seigneur, fais que nous gardions toujours l’humour.